Histoire de Sindbad le marin (septième voyage, partie VI)
Poèmes de "la série Mille et une Nuits":
En attendant que
vînt le navire promis,
Je restai chez mon
maître, devenu mon ami,
Et nous allâmes
tant de fois à la colline
Que ses magasins
furent pleins de dents ivoirines.
Les marchands
allèrent eux aussi en chercher
Car le secret ne
leur fut point longtemps caché.
Après quelques
jours, les navires arrivèrent,
Mon ancien maître
et ses amis trouvèrent
Un qui allait à ma
ville. J’en remerciai Dieu
Et à mon patron je
fis doucement mes adieux.
Nous visitâmes
plusieurs îles aux riches savanes
Et je me joignis à
une grande caravane
De marchands. Je
marchai et je souffris beaucoup
Mais je ne
craignais ni les corsaires et leurs coups
Ni les cyclopes,
ni les serpents, ni les tempêtes,
Ni les Rocs
faisant choir des pierres sur ma tête.
Toutes ces
fatigues finirent quand je fus arrivé
A Bagdad, des
périls et du trépas sauvé.
Le Calife me
croyait mort et en fut maussade,
J’allai lui rendre
compte de mon ambassade,
Il fit écrire
toutes mes histoires en lettres d’or
Pour qu’elles
fussent conservées toujours dans son trésor,
Il me fit mille
présents fort considérables
Et je m’en allai
jouir d’un repos honorable
Près des miens, à
ne plus jamais courir les mers
Et à oublier tous
les maux que j’ai soufferts
Cette fois décidé. »
Finissant son histoire,
Sindbad dit à
Hindbad : « Toute cette gloire
Que vous voyez,
est-elle méritée ? Votre avis
Sur moi a-t-il
changé ? Des hasards poursuivis,
N’est-il pas
légitime qu’enfin je me repose ? »
« Seigneur, j’ai
dit sur vous une bien affreuse chose,
Je m’en repens et
vous prie de me pardonner.
De ces richesses
que Dieu a daigné vous donner,
Puisque vous êtes
si bon, jouissez sans réserve,
Demeurez généreux
car le Ciel vous observe
Mais de vivre une
belle vie n’ayez point de remords
Et demeurez
heureux ici jusqu’à la mort. »
Sindbad embrassa,
fort ému, le pauvre hère,
Les deux hommes
ainsi que les convives pleurèrent.
Le marin au nombre
de ses amis reçut
Hindbad le
porteur, qui ne fut nullement déçu
De quitter son
état, et à la même heure
Venir chaque soir
à l’hospitalière demeure
Du Sindbad, pour
manger ensemble et deviser
Et à de belles esclaves
donner quelques baisers.
[FIN DE L'HISTOIRE DE SINDBAD LE MARIN]
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2178.
mercredi 5 février 2014
Histoire de Sindbad le Marin (Septième voyage, partie VI)
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