Histoire de Sindbad le marin (septième voyage, partie V)
Poèmes de "la série Mille et une Nuits":
Quand mon patron
me vit, l’âme de joie pleine,
Il s’écria : « Sindbad !
J’étais dans la peine,
Et quand j’ai vu
un arc et tes flèches tombés
Et l’arbre
renversé, je t’ai cru succombé.
En vain je m’épuisais
en recherches inutiles,
Je revins en
pleurant ta mort à la ville
Avec la certitude
de ne plus te revoir.
Qu’est-ce que qui
t’est arrivé ? J’aimerais bien le savoir,
Dis-moi, par quel
bonheur es-tu encore en vie ?
Je lui dis le
récit dont il avait envie
Et dont il
reconnut toute la vérité,
Et fut content de
ma rare sincérité
Quand, le lendemain,
à la colline nous allâmes.
De toutes les
dents qu’en ce cimetière nous trouvâmes
Nous chargeâmes l’éléphant
qui nous avait portés.
« Frère, sois
comblé de biens et de prospérités !
Que Dieu m’en soit
témoin ; tu n’es plus mon esclave.
Tu es des
serviteurs le plus probe et brave.
En t’envoyant
chasser, je t’ai dissimulé
Que tous les
esclaves qui à ces bois sont allés
Pour chercher
comme tu l’as fait de l’ivoire
Ont été tués et
ont trouvé une mort noire !
Mais toi, preux
Sindbad, tu n’as point comme eux péri,
Le Seigneur t’a
sauvé ; sans doute il te chérit.
Désormais il n’est
plus besoin que des hommes aillent
Chasser les
éléphants. Grâce à ta trouvaille,
La ville est
devenue riche et ces hommes sont sauvés
Et de leur liberté
ne seront plus privés.
Mais cette
récompense n’est point suffisante,
Avec ta liberté,
souffre qu’on te présente,
Moi et les marchands
de cette ville, mille précieux biens.
Je ne suis plus
ton maître, à ta patrie reviens. »
Me dit mon maître
avec bienveillance et verve,
Et je lui répondis : « Que
Dieu vous conserve !
Patron, ma liberté
est un bien suffisant
Et je suis honoré
d’accepter vos présents. »
Mon maître reprit : « Pour
qu’à Bagdad tu reviennes
Et de moi comme d’un
ami tu te souviennes
Reste d’abord chez
moi et attends quelques jours
Qu’un navire
cherchant de l’ivoire arrive pour
Que je te
recommande avec gratitude
A un de mes
confrères qui ont l’habitude
De venir à cette
ville, et vont à ton pays. »
A ce dernier ordre
du marchand j’obéis
En le remerciant
de sa douce courtoisie
Et en chantant en
son honneur une poésie.
[A SUIVRE]
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2178.
mardi 4 février 2014
Histoire de Sindbad le Marin (Septième voyage, partie V)
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