Histoire de Sindbad le marin (septième voyage, partie II)
Poèmes de "la série Mille et une Nuits":
Je me préparai
donc à prendre la route
Car je savais que
ce voyage allait sans doute
Être fort long, et
peut-être aussi périlleux.
La lettre en main
et les présents sous les yeux,
Je partis cette
fois sans ardeur aventureuse.
La mer fut calme
et ma navigation heureuse
Et j’arrivai à l’île
royale sans soucis.
Aux ministres
surpris de me revoir ainsi
Je dis ce qui m’amenait,
et avec impatience
Je les priai de me
faire donner audience.
On me conduisit au
palais incontinent
Et je saluai le
roi en me prosternant.
Il m’accueillit
avec une joie amicale
Qui ne diminua
point sa grandeur royale
Et me dit qu’il
était content de me revoir.
Il fut encore plus
heureux de recevoir
Les présents du
Calife et sa lettre auguste.
Il lui envoya une
table riche et vétuste
Qu’on croyait
venir de l’illustre Salomon,
Des draps d’or,
des émeraudes, de la soie, des timons
D’or pur,
cinquante robes, cent autres dont la toile
Etait très
blanche, et qui luisaient comme des étoiles,
Les plus fines de
Suez, du Caire et de Coufa,
Et des vases d’agate,
les plus beaux des califats.
La lettre était
conçue en ces nobles termes
Qui étaient écrits
en lettres dorées et fermes :
« Contents,
nous lûmes votre lettre, et au nom de Dieu
Le tout-puissant
et le très-miséricordieux,
Nous vous envoyons
celle-ci, qui est émanée
Du Conseil de
notre Porte, et qui fut donnée
A Sindbad le
Marin, notre seul messager,
Qui à vous la
remettre en main s’est engagé.
Votre amitié, Roi,
ne sera point oubliée,
Nos royaumes sont
amis et nos armées alliées. »
Le roi de Serendib
lut avec grand plaisir
Cette lettre,
traduite par un de ses vizirs
Pour qu’elle fût
de tous les ministres comprise.
Me permettant de
prendre congé, à ma surprise
Il me fit un
présent tellement prodigieux
Que je cherchai en
vain des propos élogieux
Pour le remercier
de sa douce bienfaisance.
Je croyais que j’allais
avec la même aisance
Retrouver le
chemin de Bagdad sans tourments.
Mais Dieu disposa
de mon sort autrement
Car nous fûmes
attaqués par de sombres corsaires
Et, trois jours
passés, nous tombâmes dans leurs serres.
[A SUIVRE]
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2178.
samedi 1 février 2014
Histoire de Sindbad le Marin (Septième voyage, partie II)
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