CONTE: LES DEUX FRÈRES (PARTIE XViI)
XVII. Ce qui advint de Robert lors d’une partie de
chasse dans une dangereuse forêt
Robert
était heureux et aimait tendrement
Sa
princesse éprise d’un époux et amant,
Et
ayant conservé le goût de la chasse,
Il
allait dans les bois, sa première classe.
Près
de la capitale, autrefois, il y avait
Une
grande forêt où le soir rêvait
Et
qu’on disait emplie de mille créatures
Et
de mille hasards de différentes natures,
Aussi
profonde que la plus profonde mer,
Aussi
dangereuse qu’elle l’est en hiver ;
On
la disait aussi, la forêt meurtrière,
Hantée
par d’antiques et puissantes sorcières,
Et
on racontait qu’on ne pouvait en sortir.
Robert
avait envie, pour chasser, d’y partir,
Le
roi s’y opposait, mais à force d’instances
Il
finit par céder, lui faisant confiance.
Avec
une grande troupe le chasseur part
Joyeux,
voulant braver de différents hasards.
En
voyant des arbres les premières branches,
Il
voit une biche comme la neige blanche,
Commande
à ses chasseurs de l’attendre, et tout prêt
Se
met à poursuivre sa proie dans la forêt.
Elle
ne se laisse pas prendre, et l’entraîne
De
plus en plus dans les ténèbres lointaines
Des
arbres et des fleurs, en s’arrêtant parfois ;
Robert
court, la biche court, Robert la revoit
Une
dernière fois, avant que sans paresse
Dans
les bois infinis elle ne disparaisse.
Il
sonne alors du cor, mais on ne l’entend point,
L’heure
est sombre et tardive et ses chasseurs sont loin,
Après
l’avoir appelé, cherché, brandi leurs armes,
Ils
retournent au palais y répandre l’alarme.
[A SUIVRE]
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2090.
dimanche 17 décembre 2017
Conte: Les deux frères (Partie XVII)
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