CONTE: LES DEUX FRÈRES (PARTIE XIV)
XIV. Ce que les animaux de Robert lui apportèrent
La
princesse demande au lièvre fidèle
Pourquoi
il est venu et ce qu’il veut d’elle.
Il
répond : « Mon maître, qui est le vrai vainqueur
Du
funeste dragon comme de votre cœur
Et
qui brava deux fois la Mort redoutable,
M’a
chargé d’apporter du pain de la table
Du
roi. » La princesse se lève avec entrain
Et
ordonne à un valet d’apporter du pain.
Le
lièvre dit encor : « Merci, bonne princesse,
Mais
les chiens du boucher m’ont poursuivi sans cesse,
Et
pourront m’enlever tout mon précieux butin.
Souffrez
que pour me protéger de ces lutins
Le
boulanger jusqu’à l’auberge m’accompagne. »
Le
boulanger le fait. « C’est donc moi qui gagne !
Dit
Robert à son hôte. Une deuxième fois
Parions
pour la viande de la table du roi. »
Mais
son hôte n’ose plus parier encore.
Le
renard, cependant, s’en va dès l’aurore
Au
palais, évite plus adroitement les chiens,
Et
avec la viande au maître vite revient.
Le
loup revient aussi avec des légumes,
L’ours
chargé de compote, et d’un bon vin qui fume
Le
lion. Robert est tout content d’eux et de lui
Et
il dit fièrement à l’aubergiste ébloui :
« Maintenant,
faisons un grand repas ! » En lui donne
Et
à ses animaux, car son âme est bonne,
Heureux
que sa belle princesse avec amour
Malgré
le maréchal pense à lui toujours.
Il
dit ensuite à son hôte : « Je vous laisse,
C’est
moi qui épouserai la belle princesse. »
[A SUIVRE]
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
dimanche 3 décembre 2017
Conte: Les deux frères (Partie XIV)
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