CONTE: LES DEUX FRÈRES (PARTIE ix)
IX. Comment Robert terrassa le vil dragon
Le
dragon à Robert dit : « Il faut que tu meures !
Que
fais-tu, étranger, ici dans ma demeure ? »
Et
Robert lui répond : « Je viens pour te tuer. »
« Ah
çà ! tu es aussi faible qu’infatué,
Reprend
le vil dragon, viens que je te terrasse !
Des
guerriers, avant toi, ont eu la même audace
Et
ils ont tous péri dans d’atroces douleurs.
Il
va bientôt t’arriver le même malheur. »
Et
le dragon ouvre sa gueule sans clémence
D’où
jaillissent à l’instant des flammes immenses
Et
qui mettent le feu au gazon incendié.
Les
bêtes de Robert avec leurs petits pieds
Courent
éteindre l’herbe devenue brûlante ;
Le
dragon courroucé à la gueule fumante
Sur
son vaillant ennemi lance un dard prodigieux
Qu’il
écarte avec sa lourde épée ; Plus furieux,
Le
dragon, en faisant un bruit de tempête,
S’élève
dans les airs et sur Robert jette
D’ardents
torrents de feu ; Robert d’un bond abat
Trois
têtes du dragon qui chancelle au combat
Mais
poursuit sans merci sa charge meurtrière ;
Robert
évite ses quatre têtes altières,
Lui
en coupe trois, puis l’autre d’un coup violent,
Ses
bêtes dévorent le grand monstre sanglant,
Et
Robert, quant à lui, revient à la chapelle
Où
il trouve étendue sur le sol la belle
Evanouie
tout à fait et qu’il porte en plein air.
Elle
se ranime et ouvre ses deux yeux clairs,
Et
Robert lui montre du dragon funeste
Terrassé
au combat, les sinistres restes.
[A SUIVRE]
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2090.
dimanche 5 novembre 2017
Conte: Les deux frères (Partie IX)
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