eichingu, wagon du temps Eichingu, Wagon du Temps, Allait, poussé par lui-même Et ne jamais s'arrêtant Aux nombreuses stations blêmes. Parfois, il ralentissait Aux stations de la mémoire, Mais toujours il repassait Dans les mêmes régions noires Où le soleil n'allait pas. Toujours dans les ténèbres, Il allait auguste et las, Avec ses airs funèbres, En déchirant le linceul De l'existence fragile, Pareil à un homme seul Et cependant agile Qui dans le calme du soir Marche dans son propre rêve, Jusqu'à ce qu'il puisse voir Le soleil qui se lève. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
mercredi 25 octobre 2023
Eichingu, Wagon du Temps
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