hellus, gardien des enfers Hellus, Gardien brûlant des noirs enfers, Faisait entrer les pâles victimes Qui arrivaient, appesanties de fers Et portant les fardeaux de leurs crimes : Plus la faute est grande, plus le poids lourd, L'un a sur le dos une ville immense, L'autre une planète ; tous sans secours, Gémissent dans l'éternel silence ; Leurs jambes, leurs peaux, leurs mains et leurs yeux Parlent et disent de quoi ils sont coupables Et pourquoi ils vont aux enfers radieux, Tête baissée, comme des misérables. Hellus, quant à lui, spectre pétrifié, Ne dit rien et observe le silence, On dirait que son cœur est réifié Dans un éternel moment de violence, Et il ne fait que compter les déchus Aussi nombreux que les grains de sable Qui sont là et qui pourtant ne sont plus, Qui ont péri mais sont impérissables. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
jeudi 26 octobre 2023
Hellus, Gardien des Enfers
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