ceuthorgogre, le fantôme Ceuthorgogre, caché comme les criminels, Était sous le lit et était dans l'armoire, Au linceul périmé de la sombre nuit noire, Sous le plafond cassé qui était son seul ciel. Il venait effrayer les enfants endormis En hiver, sous de pesantes couvertures, Et il était le froid d'une autre nature Qui les faisait trembler comme d'un ennemi ; Il sortait de l'ombre, des recoins ténébreux, Comme d'une porte terrifiante et ouverte ; Les esprits enfantins pleins de choses vertes Avaient l'air de flétrir dans des déserts nombreux, Chaque fois qu'il glaçait leurs songes souverains ! Intimidant comme un premier jour d'école, Il faisait reluire sa sombre auréole Au-dessus de ces lits légers et faits d'airain ! Et il restait, pareil à un relent puissant, Jusqu'au lever du jour, jusqu'à l'aurore, Éternel et abstrait comme une métaphore, Visiteur sans merci, impétueux passant ! Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
mardi 24 octobre 2023
Ceuthorgogre, le Fantôme
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