RE-ce monde, comme on dit, est une cage à fous D’après le poème « Ce Monde, comme on dit, est une cage à fous » d’André Mage de Fiefmelin (1560-1603) duquel je ne garde ici que la première strophe Ce Monde, comme
on dit, est une cage à fous, Où la guerre, la
paix, l'amour, la haine, l’ire, La liesse, l’ennui,
le plaisir, le martyre Se suivent tour à
tour et se jouent de nous. Nul ne saura de
quoi les lendemains sont faits, De lumière ou de
nuit, d’espoirs ou de ténèbres, Et l’avenir est
comme un voile funèbre Jeté sur la vie
et aussi pesant qu’un faix. L’existence
raille les futiles desseins De l’homme qui
soustrait et qui additionne Pour compter les rayons
du soleil qui rayonne, Les nuages du
ciel, des oiseaux les essaims ! La vie, en
vérité, est un sombre sentier Et nul ne sait
jamais où son destin le pousse, Tempête
courroucée ou alors brise douce Qui prend la
frêle voile ou le vaisseau altier Jusqu’à des
rivages radieux ou ténébreux ! L’ennui est
immortel, l’espoir impérissable, Nos maisons sont
comme les châteaux de sable Et nos rêves comme
le genre humain nombreux ; L’homme de son
sommeil est réveillé soudain Par la réalité
qui vient de naître, Aurore qui entre
toujours par la fenêtre Et éclaire toute
la chambre avec dédain. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
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samedi 15 août 2020
Re-Ce Monde, comme on dit, est une cage à fous
jeudi 2 mars 2017
Éponine et Sabinus
éponine et sabinus
Nicolas-André Monsiau, Éponine et Sabinus (1802)
Éponine, comme une criminelle,
Se cache avec Sabinus, son époux,
Dans la pénombre vague et éternelle
A leurs ennemis emplis de courroux.
Ils soupirent tous deux dans leur grotte
Et sont tremblants, n’étant que des humains,
Redoutant autant leurs compatriotes
Que tous les Séquaniens et les Romains,
Quand il fait jour, la fidèle Éponine
Porte en pleurant son faux habit de deuil
Et gémit secrètement de sa gésine,
Ne montrant ni son ventre ni son œil,
Cachant son enfant comme une disgrâce
Aux Romains, aux Gaulois, à l’univers,
Sublime fardeau qui l’embarrasse
Mais qu’elle aime et qui écoute ses vers !
Après tant d’années las de la guerre
Et fatigués des dangereux regards,
De craindre les herbes de la terre
Et de trembler des nuages hagards,
De vivre ensemble et de mourir ensemble
Les deux époux ont fait le grand serment,
Et chacun d’eux pour sa moitié tremble,
Amoureux, terrifiés et charmants.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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dimanche 10 avril 2016
Conte: Comment André coupa le nez du curé (Partie VI)
CONTE: COMMENT ANDRÉ COUPA LE NEZ DU CURÉ (PARTIE VI)
VI. Ce que fit le curé pour se débarrasser d’André une fois pour toutes
Une heure après, l’heureux jeune homme
déluré
Prit les coins et alla délivrer le curé.
Quand il fut enfin chez lui, ses nièces
éplorées,
S’écrièrent : « Oncle ! à
vos nièces adorées
Qu’avez-vous ordonné de faire ?
Nous avons
Couché avec André, hélas ! et ne
savons
Pourquoi vous le vouliez ;
humiliées de la sorte,
Nous n’osons plus ouvrir pour sortir la
porte. »
« Imbéciles ! cria le curé, ô,
malheur !
Par saint Erasme et la Vierge des sept
Douleurs !
Ce malheureux vous a souillées avec ruse ;
Ma colère l’égaie et mon tourment l’amuse ! »
En ce moment André vint demander,
serein,
Au curé, avec un sourire vipérin :
« Alors, mon bon curé, j’ai fait
avec zèle
Mon saint devoir auprès de
mesdemoiselles ;
En êtes-vous content ? » « Si
je le suis ? Certes ! »
Et seul : « Ce malheureux
causera ma perte !
Il vend mes chèvres et mes cochons, il a
gâté
Ma vigne, et de souiller mes nièces s’est
hâté !
Hélas ! hélas ! il faut que je
me débarrasse
De ce maudit valet et qui me harasse ! »
Et le curé se mit longtemps à réfléchir
Et trouva un moyen pour de lui s’affranchir :
Attendre qu’il dormît, ensuite par
fraude
Lui jeter sur le corps une fatale eau
chaude,
Et jusqu’à la fontaine il le fit voyager
Etant pour qu’il pût seul le faire trop
âgé.
Cette quantité d’eau étonna sa victime
Qui prit des précautions qu’elle crut
légitime ;
Au lieu de laisser son lit l’affainéantir,
Dans un coin de la cave elle alla se
blottir.
« Il dort, enfin ! il dort ! »,
dit tout bas le prêtre
Qui se leva doucement à minuit, et
traître,
Alla jeter sur son lit un grand chaudron
d’eau,
Aidé par une nièce à porter ce fardeau.
Il n’entendit nul cri, crut sa victime
morte
Et alla se coucher en fermant la porte.
[A SUIVRE]
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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samedi 2 avril 2016
Conte: Comment André coupa le nez du curé (Partie V)
CONTE: COMMENT ANDRÉ COUPA LE NEZ DU CURÉ (PARTIE V)
V. Les deux besognes que le curé infligea à André,
et comment le malin valet se vengea deux fois de lui
Le curé s’étonna de cette victoire
De son valet, et lui en fit conter l’histoire.
Un autre jour, à le perdre déterminé,
Il lui demanda, à l’heure du dîner :
« Tailles-tu la vigne, garçon ? » « Si
j’en taille !
Comme le chevalier sait faire des
batailles,
Je sais le faire et je le fais depuis
longtemps. »
« Va travailler alors, et si je
suis content
Tu auras une bien belle récompense. »
André, qui ne trouva point cela
alarmant,
Partit, et il coupa gauchement les
sarments
Et revint à midi, six heures avant l’heure,
Du curé étonné hanter la demeure.
« Faquin ! que viens-tu faire
ici ? » demanda-t-il
En tremblant des ruses de son valet
subtil.
« J’ai fini, répondit André, vite
ma tâche.
J’ai été laborieux et cela vous fâche ? »
« Non, nullement...bredouilla le
curé. Allons voir
Si tu as fait, comme tu le dis, ton
devoir. »
Le curé, courroucé, vit toute sa vigne
Dévastée par les coups du valet indigne,
Et il allait lui en donner, quand ce
dernier
Lui demanda : « êtes-vous
content ? » ; sans nier
Le curé, qui retint sa grande colère,
Lui répondit : « Cela ne peut
que me plaire !
Je suis certes content de toi, mon brave
André. »
Et quand il fut enfin seul : « Ce
jeune madré
Me ruinera à coup sûr ; il faut que
je lui donne
Une plate besogne...ah ! celle-là
est bonne ! »
Et envoya André pour qu’il fendît du
bois
En le suivant, inquiet, et cent fois aux
abois.
André, qui n’avait point le cœur mol et
lâche,
Se mit à l’ouvrage, armé d’une hache
Dont il frappait le bois avec des coups
subtils.
Faisant soudain semblant d’en tirer son
outil
Alors qu’il méditait, il dit à son
maître :
« Venez m’aider un peu, car le bois
est traître.
Tenez cette fente écartée des deux
mains. »
Il ne se fit prier point jusqu’au
lendemain.
André, en ce moment, avec promptitude
Retira sa hache sans inquiétude
Et laissa le curé, pareil aux
suppliciés,
Prisonnier du morceau de bois et
humilié.
« Diantre ! s’écria-t-il, par
le maudit Tibère !
Il faut que de ce bois maintenant tu me
libères !
Va donc chercher trois coins de bois,
sot que tu es,
Même si tu ferais bien mieux de me tuer ! »
André alla, avec la même hardiesse,
Au lieu des trois coins de bois appeler
les trois nièces
Du curé, et leur dit : « Votre
oncle va mourir.
Pour qu’il vive, il me faut toutes trois
vous chérir
Et coucher avec vous. » « Diable de
domestique !
Autant coucher avec les monstres
aquatiques !
Tu n’est qu’un vil coquin et un vilain
menteur. »
« Vous ne me prendrez plus pour un
mauvais conteur,
Leur dit André, quand vous entendrez mon
maître »
Qui cria pour l’appeler deux fois par la
fenêtre :
« Maître ! maître ! »
« Que veux-tu, valet de malheur ? »
Cria le curé qui se tordait de douleur.
« Il me les faut les trois ? »
« Oui, oui par le diable !
Hâte-toi, je t’attends ! » De
ses cris effroyables
Une nièce alarmée lui demanda : « Cela
Est-il dans votre chambre ? » « Et
que crois-tu ? hélas ! »
Et les trois nièces, sans comprendre ce
mystère,
De faire ce qu’on leur demandait se
hâtèrent.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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Conte: Comment André coupa le nez du curé (Partie IV)
CONTE: COMMENT ANDRÉ COUPA LE NEZ DU CURÉ (PARTIE IV)
IV. La mission dont le curé chargea André, et de
quelle manière ce dernier s’en acquitta
Alarmé par sa ruse et par ses fourberies
Après avoir ouï sa première hâblerie,
Le curé envoya, voulant l’épouvanter,
André chercher aux bois le lierre
enchanté,
Quête qui fit périr avant lui cent
braves.
Mais lui, sourd aux périls et aux
sombres entraves,
Monta sur son petit cheval, preste et
content,
Et voyagea tellement, si bien et si
longtemps
Qu’il arriva enfin aux bois redoutables
Remplis de vils brigands et bêtes
indomptables.
Mais il ne perdit point courage et il
cherchait
Et dans les ténèbres il guettait et
marchait.
Or cent pas faits, il vit, hasard
effroyable !
Rôder de noirs brigands laids comme des
diables.
Il songea un moment puis il alla cacher
Sa bête fidèle derrière un grand rocher,
Puis il leva en l’air d’étrange manière
Sa jambe et attendait, sorties de leur
tanière,
Ces bêtes farouches et qui n’avaient
rien d’humain.
« Halte là, compagnons ! Par
tous les grands chemins !
Cria un des bandits, dont la sombre
figure
Etait la plus hideuse et de mauvais
augure.
Que fais-tu là, jeunot ? » « Mes
bons sires, j’attends,
Répondit le jeune homme à ces sept
combattants,
Que mon cheval du ciel où il est
descende,
Car il faut que je reste ici et l’attende ;
Ne marchant pas aussi rapidement qu’il
sied,
Je lui ai assené un si fort coup de pied
Qu’il est aux nuages depuis un quart d’heure.
C’est mou, ces vains chevaux ; on
dirait du beurre. »
Les stupides brigands, à son air ingénu,
Pensèrent qu’il disait vrai, et cet
inconnu
Qui devant eux osait rester aussi
tranquille,
Leur fit tellement peur que, lâches et
malhabiles,
Ils se mirent à courir dans cent sens
différents
Pour fuir ce jeune homme si fort et
effarant.
André en rit et il leur jeta des pierres
Et alla sans effort couper le lierre
Qu’il montra au curé surpris de le
revoir
En lui disant : « Voilà,
j’ai bien fait mon devoir. »
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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Conte: Comment André coupa le nez du curé (Partie III)
CONTE: COMMENT ANDRÉ COUPA LE NEZ DU CURÉ (PARTIE III)
III. La proposition qu’André fit au curé, et ce qui s’ensuivit
André, qui trois jours sur la même route
allait,
Du noir curé devint également le valet. « Je voudrais, lui dit-il, ajouter quelque chose. Souffrez, mon bon curé, que je vous le propose. » « Que veux-tu ajouter ? » « Pour ne rien vous cacher, Que celui de nous deux qui ose se fâcher Perde ses deux oreilles et tout ce qu’il possède. » « Je suis riche, mais tu n’es qu’un pauvre aède, Répondit le curé, tu serais très heureux De me voir sans mes deux oreilles et miséreux, Et je ne gagnerais que tes vaines oreilles. » « Pour trembler, mon curé, d’une peur pareille, De perdre le pari vous m’avez l’air certain. » « Moi, perdre ? Par Jésus et le bon saint Martin ! J’accepte ton offre. » « Le lendemain, le fourbe Envoya ses bêtes brouter un peu d’herbe Et son domestique les garder. Le soir Il lui dit : « Viens, mon bon garçon, viens t’asseoir. Mange ce son de mes cochons. » « Oui, mon maître. » Et André fit semblant dans sa bouche d’en mettre. « Oh ! maître, votre son est des plus délicieux Et je n’ai rien mangé d’aussi bon sous les cieux. Vos cochons doivent être bien contents, sans doute. » « Ce coquin, j’aurais dû le laisser sur la route, Pensa le vil curé ; à ce malin puiné Je devrais prendre garde ou je serais ruiné. » Le lendemain André alla dès l’aurore Promener les cochons du curé encore, Mais au matin vendit le bétail au boucher Et en garda les queues qu’il prit soin de cacher Dans la boue de l’étang. Voilà soudain qu’il crie : « Ah ! monsieur le curé ! venez, je vous en prie ! » « Qu’y a-t-il ? Pourquoi cries-tu donc, valet de malheur ? Pendant mon absence as-tu vu des voleurs ? » « Non, monsieur. Mais j’ai vu s’envoler vos chèvres. » « Que dis-tu, ventre creux ? Aurais-tu la fièvre ? S’écria le curé, je vais bien te rosser Et si tu veux être arrangé t’exaucer ! » Le malin dit alors : « Etes-vous en colère ? » « Non, non, je suis content ! » « Ravi de vous plaire. » Et le curé pensa : « Il faut que sans délai Je me débarrasse de ce petit diablet. Songeons, songeons un peu, que je l’attrape Et qu’il n’obéisse point, car il rit sous cape De me voir obligé de ne coup lui férir, Et mon puissant bâton le va bientôt chérir. »
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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lundi 23 novembre 2015
Conte: Comment André coupa le nez du curé (Partie II)
CONTE: COMMENT ANDRÉ COUPA LE NEZ DU CURÉ (PARTIE II)
II. La mésaventure du second frère, et ce que André
décida de faire
Le second frère erra jusqu’à la fin du
jour
Et trouva le curé en chemin à son tour.
« Où vas-tu, bonhomme ? » « Je
cherche fortune.
La route me sera, je l’espère, opportune. »
« Il n’est point facile de la
trouver, l’ami !
Par un long voyage tu m’as l’air bien
blêmi.
Pour gagner des sous et pour que tu te
reposes,
Ecoute bien d’abord ce que je te propose :
Si tu ne m’obéis pas, comme punition,
Je te couperai le nez ; c’est ton
expiation. »
« J’accepte votre offre. » dit
le second frère
Qui voulait se venger, le sombre
téméraire !
Tout le jour il garda les vaches du curé
Et il songeait à son frère défiguré.
Le soir il était las et sa faim était
grande.
« Du son de mes cochons je te fais
l’offrande,
Mange-le, c’est tout ce que j’ai comme
repas. »
« Je n’en mangerai pas ; j’aime
mieux le trépas !
Vous êtes un bien vilain curé, par le
diable ! »
Le curé repartit, de sa voix effroyable :
« De m’obéir tu as pourtant fait le
serment,
Et je t’ai accueilli hospitalièrement !
Sais-tu que le Seigneur abhorre les
traîtres ? »
« Je ne puis en manger. » « Puisque
je suis ton maître
Tu vas m’obéir, ou je te couperai le
nez. »
« Non ! » Le curé appela
tous ses valets : « Venez,
Attachez ce vaurien ! » Et ils
l’attachèrent
Et sanglant et le nez coupé le
lâchèrent.
Il revint, tout honteux, chez lui, et
gémissait.
Le cadet, qui de nul humain ne
frémissait,
Dit : « Tout cela est dû
à un méchant prêtre !
Je vous vengerai et il trouvera son
maître,
Et je vais le punir, ce religieux madré. »
« Reste avec nous, ne perds pas ton
nez, André !
Ou tu vas subir le même sort funeste. »
« Mais vous ne serez pas vengés si
je reste !
Je reviendrai, mes très chers frères,
vous revoir,
Quand ce curé sera puni ; c’est mon
devoir. »
Et André s’en alla, sourd et héroïque
Et aux conseils de ses pauvres frères
stoïque.
[A SUIVRE]
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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dimanche 22 novembre 2015
Conte: Comment André coupa le nez du curé (Partie I)
CONTE: comment andré coupa le nez du curé (PARTIE I)
I. Ce qui arriva au frère d’André quand il alla
faire fortune
Jadis vivaient,
par le destin cruel punis,
Trois frères,
qui étaient trois hères démunis.
L’aîné dit un
jour : « Je veux faire fortune,
La misère depuis
longtemps nous importune
Et elle me
lasse, frères, comme un fardeau
Qui a appesanti
et mes pieds et mon dos. »
Et le voilà qui
fait ce qu’il dit et, preste,
S’en va en route
sans trembler du sort funeste
Et qui rencontre
sur son chemin un curé,
Un méchant
bonhomme cruel et déluré.
Il lui demande
quel est le but de sa marche :
« Sire,
voilà trois jours entiers que je cherche
Quelqu’un qui
veuille de moi comme serviteur. »
« Viendras-tu
avec moi ? » « Oui, par le Créateur !
Mais il me faut
cent francs par mois, car je souhaite
Faire fortune
après comme vous la faites. »
« Entendu.
Et je t’offre à dormir et souper
A une condition :
que je peux te couper
Si tu n’obéis
point à mes moindres ordres
Le nez. » Le
jeune homme s’écria alors : « Gladre !
Vous plaisantez
sûrement, mais je vais accepter. »
Et le curé
souriait, sombre, avec volupté.
Au déjeuner il
dit à son serviteur : « Mange
Ce son de mes
cochons. » « Vous êtes bien étrange !
Lui répondit le
jeune homme, ou vous voyez mal
Que je suis un
homme et ne suis point animal. »
« Tu n’en
mangeras pas ? » « Non ! » « Et notre pacte ?
Viens que je te
coupe le nez. » Fier de son acte,
Cet horrible
curé le fit, et exilé
Le pauvre jeune
homme retourna mutilé
Chez lui, et
raconta l’aventure à ses frères.
Le second dit : « Par
Dieu ! De ce téméraire
Je vais me
venger, moi, s’il ose me croiser !
Et s’il se croit
rusé je vais l’apprivoiser. »
Et s’en alla à
son tour, méditant vengeance
Et courant le
péril avec diligence.
[A SUIVRE]
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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