L'Adieu
Louis Janmot, Adieu (1861)
Sur son nuage, au-dessus de la mer,
La belle s’en va, rapide et blanche,
Loin de son amoureux au cœur amer,
Pareille à un oiseau quittant sa branche,
A ce rivage lointain et fané
Il est venu dire adieu à son âme,
A pleurer et à gémir condamné,
Voyant sa bien-aimée comme une flamme
S’éteindre lentement, victime des vents,
Flambeau jeté dans les sombres ondes
Que le triste amant contemple en rêvant
Et qui reluira dans l’autre monde ;
Voile errante qui s’envole toujours,
La beauté, elle, triste et légère,
Est bannie du monde en pleurant d’amour,
Apparition sublime et passagère
Qui marche sur les éternels flots verts
Comme jadis sur l’herbe parfumée,
Et quitte son amant et l’univers,
Incommensurable et chère fumée.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2182.
mardi 28 mars 2017
L'Adieu
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