le mal d'antiochos
Jacques-Louis David, Érasistrate découvrant la cause de la maladie d’Antiochus (1774)
Antiochos, roi faible et malade
Et dont l’empire est mutilé,
Soupire comme un exilé,
Le cœur plein d’estafilades ;
Un fléau sombre et homicide
Ronge son corps, patient et noir,
Chaque matin et chaque soir
Font gémir le Séleucide
Dont le nom est une ironie !
Lui, qu’on surnomme le Sauveur !
Le vertige le rend rêveur,
Enivré par son agonie !
Roi de Syrie, son sceptre tremble,
Et son empire est un festin
Où Ptolémée et le Destin
Se sont invités ensemble !
Il a perdu la Cilicie
Comme un enfant perd un jouet,
Le Pont se rit se son fouet,
La Bithynie, la Phénicie !
Mais ce qui ainsi le tourmente
N’est pas un belliqueux souvenir.
C’est un feu qu’il ne peut bannir
Et c’est une beauté charmante !
Pour le guérir de son supplice
Érasistrate est à son lit,
Et l’Infaillible soudain dit :
« Antiochos aime Stratonice. »
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
dimanche 6 novembre 2016
Le Mal d’Antiochos
Publié par
Mohamed Yosri Ben Hemdène
à
19:46
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