el amor y la muerte
Francisco de Goya, Capricho n.º 10: El amor y la muerte (1797–1798)
L’amant, dans les bras de sa maîtresse,
Expire lentement en fermant les yeux,
Et à ses pieds son épée traîtresse
Semble railler leurs ténébreux adieux,
Et sa maîtresse, elle, se lamente,
Enlaçant, comme le trépas cruel,
Son amoureux qui perdra son amante
Et la vie, après un fatal duel.
Nul n’entend ses gémissements mornes
Hormis les fauves dans les bois lointains,
Sa tristesse est infinie et sans bornes
Mais jamais ne changera le destin :
L’Amour et la Mort, tous deux solitaires,
Se jouent de nos futiles espoirs ;
Tous les deux sont de profonds mystères,
Portent un linceul blanc et un voile noir,
Errent, l’un faisant battre les cœurs blêmes,
L’autre les faisant taire éternellement !
La jeunesse est indifférente ; elle aime !
Et la vieillesse sourit pâlement
Attendant de cueillir, comme un pétale,
L’âme éprise d’absolu, que le vent
Menace de sa caresse fatale
Et fait tomber dans l’abîme en rêvant.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2163.
jeudi 6 octobre 2016
El amor y la muerte
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