bon voyage
Francisco de Goya, Capricho n.º 64: Buen viaje (« Bon voyage ») (1797-1798)
Les vices criants et éblouis
Sur leur étrange monture
Sont partis à l’aventure,
Cachés au soleil qui reluit,
Cortège de monstres rêveurs,
Ils s’envolent dans le ciel sombre,
Ombres, ils s’en vont dans les ombres
En gémissant avec ferveur !
Ridicules et terribles,
Leur voyage semble éternel,
Ils semblent, dans la mer du ciel,
Chercher un port invisible !
Où vont-ils ? dans le vaste monde
Ils errent comme des bannis,
A la fois maudits et bénis,
Bravant les écueils et les ondes !
Au-dessus du radieux enfer
Dans lequel les hommes vivent,
Ils s’envolent et jamais n’arrivent
Aux rivages qui leurs sont chers,
Voyageurs de l’immensité
Perdus dans d’obscurs dédales,
Dont les visages sont pâles
De l’humaine perversité !
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2164.
mercredi 12 octobre 2016
Bon voyage
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