la solitude du philosophe
Rembrandt van Rijn, Philosophe en méditation (1632)
Tandis que sa servante fidèle
Attise son pâle feu qui se meurt,
Le philosophe, ennemi des dormeurs,
Laisse errer sa pensée munie d’ailes
Dans le firmament sombre du monde,
Encre de son esprit toujours rêveur,
Qui monte, subtil comme une saveur,
Jusqu’aux régions célestes et profondes.
Il songe aux hommes et à leurs chimères,
A l’énigme éternelle de la mort,
Et à tout ce qui erre loin du port
Emporté par les ondes amères ;
Un rayon d’or éclaire sa retraite,
Il est dans le jour, tout est dans la nuit,
Loin de sa fenêtre rien ne reluit
Et le soleil pour l’éclairer s’arrête
Devant sa vénérable demeure !
Son escalier, qu’il ne veut pas gravir,
Conduit au monde rempli de soupirs
Dont il ignore le jour et l’heure,
Car ce sage abhorre la nuit et l’ombre
Des mortels toujours tumultueux ;
Dans son rêve calme et majestueux
Il vit loin des hommes tristes et sombres.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
jeudi 13 octobre 2016
La solitude du philosophe
Publié par
Mohamed Yosri Ben Hemdène
à
21:35
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