LE chien
Francisco de
Goya, Le Chien (1819-1823)
Seul dans l’immensité, un chien sombre
Contemple vaguement les sinistres murs,
Qui s’élèvent dans les vastes décombres,
Derniers vestiges du monde impur.
Plus rien ne vit désormais ; la bête
Semble attendre son maître, déjà mort,
En remuant tristement sa tête
Comme un marin inquiet et loin du port ;
Elle attend, dans ces ruines anciennes,
Eternellement Que quelqu’un revienne,
Mais même les spectres semblent défunts,
Et de temps en temps elle gémit, morne,
En contemplant la terre sans bornes
Et, au-dessus d’elle, le ciel sans fin.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2164.
vendredi 23 septembre 2016
Le Chien
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