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jeudi 21 mars 2024

Hiren, Loup de l’Infini

hiren, loup de l'infini

Hiren, empli de lui-même,
Allait sous les lunes blêmes,
Toujours se métamorphosant,
Oiseau étrange, se posant
Sur l'ombre comme une branche,
Fuyant les aurores blanches,
S'écartant des sentiers vermeils
Où reluit le radieux soleil,
Évitant les routes publiques,
Aimant la terreur antique
Berceuse de monstres nombreux
Et tous les replis ténébreux
Que voit seulement le poète.
Ce qu'aimait son âme inquiète
C'était le hurlement hagard
De la nature et ses hasards,
C'était la nuit interminable,
Dangereuse et impérissable,
Qu'il pétrissait de ses deux mains,
Loin des enchantements humains.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

vendredi 1 mars 2024

Bas, la Brise

Bas, la brise

Bas soufflait sur le monde
Et remuait les ondes,
Les idées et les esprits,
Des rayons toujours surpris
Et surpris par les choses,
Voyant s'épanouir les roses,
Portes pleines de parfums.
Dans notre monde sans fin,
Toujours semblable à lui-même,
Il portait le diadème
De l'éternelle douceur,
Et il portait dans son cœur
Des souhaits et des rêves.
Le soleil qui se lève
Est son radieux compagnon,
Toujours surpris des rayons,
Chéri de tous les êtres,
Il ouvre les fenêtres
Et il pousse doucement
Les rideaux du firmament.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

jeudi 29 février 2024

Becon, Guerrier du Soleil

becon, guerrier du soleil

Becon, armé de rayons,
Assaillait le monde,
Les forêts et les ondes,
Les rêves et les sillons.

Il montrait les forfaits
Et dévoilait les crimes
Au-dessus des cimes
De tout ce qui se fait ;

Il disait les secrets
Des ondes aux nuages,
De l'épave au naufrage,
De l'herbe à la forêt ;

Il murmurait toujours
Des choses effroyables,
À la nuit et au jour,
Au mont et au sable,

Et son index levé
Montrait les mystères
Et l'au-delà rêvé
Et pourtant austère.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

mercredi 28 février 2024

Gennu, le Murmureur

gennu, le murmureur

Gennu, murmureur,
Emplissait les cœurs
De desseins sombres,
De nuit et d'ombre,
De pâles visions
Et de confusion.
Son être livide
Était plus vide
Qu'un manoir hanté ;
L'homme épouvanté
Et la femme folle
De ses chansons molles
Étaient enivrés,
Sans cesse attirés
Par le grand gouffre,
Tout ce qui souffre
Nourrissait, maudit,
Son noir appétit,
Blême nourriture
De sa bouche impure.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

mardi 27 février 2024

Dwaphysa, Corbeau de l’Océan

dwaphysa, corbeau de l'océan

Dwaphysa s'envolait
Au-dessus des ondes
Et toujours il allait
D'un monde à un monde.

Ses ailes brillantes
Battaient sans répit l'air
Avec épouvante,
Et sous le soleil clair

Son grand bec acéré
Comme une grande lame,
Chaque fois qu'il errait
Semblait fait de flamme.

Son plumage traître,
Profond et ténébreux,
Cachait tout son être
Dans ses replis nombreux,

Et rien n'interrompait
Son errance splendide,
Chanson que ne coupait
Jamais le monde vide.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

dimanche 28 janvier 2024

Larkus, Hibou de la Fatalité

larkus, hibou de la fatalité

Larkus, sur sa branche,
Contemple sans répit
L'immensité blanche
Et toujours il sourit

Des prétentions humaines,
Des sombres vanités,
De la gloire vaine,
Dans les infinités ;

Des couronnes blêmes,
Des trônes, ces cercueils,
De l'homme qui sème
Et récolte le deuil ;

Des rêves innombrables,
Des mensonges nombreux,
Se tous les misérables,
De tous les miséreux ;

De ce que notre espèce
Conçoit, brave et construit.
Et avec paresse,
Il s'endort dans la nuit.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

samedi 27 janvier 2024

Sphigorotta, Gardien de la Lumière

sphigorotta, gardien de la lumière

Là où luisait un flambeau,
Là où le soleil rayonne,
Sphigorotta toujours donne
Toute sa beauté au beau.

Il emplit de lumière
Le monde ainsi que l'esprit,
En toutes lettres il écrit
Cette éternelle prière ;

Il bénit le penseur seul
Dans sa retraite humide
Et l'amoureux livide
Et le mort dans son linceul ;

Il inspire au poète
De longs poèmes radieux
Dont les vers viennent des cieux,
Et à la voile inquiète

Montre l'éternel chemin,
Quand dans l'océan elle erre,
Lourde en étant légère,
Portant les rêves humains.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

vendredi 26 janvier 2024

Cronire, Nomade des étoiles

cronire, nomade des étoiles

Cronire, Nomade des étoiles,
Dans les espaces que l'ombre voile
Errait, à lui-même toujours pareil,
Confident de la lune et du soleil,
Chercheur infatigable et intrépide,
Aventurier et lecteur du vide,
Ce grand livre qu'il feuilletait, ouvert,
Qui contient l'énigme de l'univers.
Il voyait, dans l'infini redoutable,
Errer les monstres inéluctables,
Des griffes, des ailes et aussi des dents,
De sombres regards et des yeux ardents
Qui reluisaient plus que des aurores
Et mille choses plus terribles encore,
Mais il ne demeurait à nul foyer
Et il passait son temps à tutoyer
Les entités et les grandes choses
Dans l'espace épanoui comme une rose
Qui jamais ne diminue, toujours croît,
Comme un emblème et comme un effroi.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

dimanche 14 janvier 2024

Fosilous, Démon de l’Oubli

fosilous, démon de l'oubli

Fosilous, Démon de l'Oubli,
Répand dans l'âme ténébreuse
De l'homme vain et qui pâlit
Son encens aux fumées nombreuses ;

Il enivre le sombre cœur
Des mortels qui sont las de vivre
Et il leur ouvre les ailleurs,
Portes qu'ils poussent, forts et ivres ;

Il berce l'esprit obscurci
Par les vapeurs de la tristesse
Et lui ordonne : "sors d'ici !"
Quand il entre avec paresse ;

Il guérit le corps fatigué
Par des travaux inutiles
Et il le rend puissant et gai
Comme une nouvelle ville ;

Il vient fermer les yeux ouverts
Par le labeur et la peine
Et fait soudain chanter des vers
À toute la race humaine.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

samedi 13 janvier 2024

Zetompus, Dévoreur du Mystère

zetompus, dévoreur du mystère

Au ciel et sur la terre,
Zetompus aux mille yeux
Se nourrissait des mystères,
Debout aux sommets radieux.

Son âme, toujours ravie,
Resplendissait doucement,
Et au-delà de la vie
S'emplissait d'enchantements

Et d'étranges verdures ;
Comme un ciel limpide et clair,
Son âme était belle et pure
Et émanait de sa chair,

À un parfum pareille.
Jamais il ne se lassait
De l'étoile vermeille
Et la brise qui passait

Dans les lointains espaces
Inaccessibles à l'humain,
Comme un espoir qui passe
Et qui brille aussi sans fin.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

samedi 6 janvier 2024

Ostes, Ennemi de la Fin

ostes, ennemi de la fin

Ostes nous attend
Au fond de l'abîme,
Au sommet des cimes,
Au-delà du temps.

Sur son grand rocher,
Il guette le monde,
Ses forêts, ses ondes,
Marin et cocher,

Il compte en rêvant
Les grands mystères,
Les rayons, les vents,
Les ports et les terres,

Il connaît les monts,
Les hauteurs sublimes,
Et tous les démons
Et tous les crimes ;

Il est l'ennemi
De la finitude,
Songeur insoumis
De la solitude.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

vendredi 1 décembre 2023

Unigamph, le Révélateur

unigamph, le révélateur

Unigamph était aux mirages,
Dans les ténébreux virages
Et au milieu des bois obscurs,
À l'intérieur des anciens murs,
Dans les antiques demeures,
Dans les pendules sans heure
Qui indiquent toujours minuit
Et dans le brouillard qui poursuit
La création qu'il épouvante !
Révélation terrifiante,
Il était toujours aux aguets,
Même quand le jour était gai
Et que la nuit était douce,
C'était une herbe qui pousse
Sur tous les immortels chemins
Où marchent les faibles humains
Auxquels se spectre révèle
Leurs ténèbres avec zèle
Avec leurs sombres vérités,
Le cœur plein de sévérité. 


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

samedi 18 novembre 2023

Mimemes, Soldat du vent

mimemes, soldat du vent

Mimemes, Soldat du vent,
Allait toujours en rêvant
Derrière le grand Voile.
Toujours d'étoile en étoile
Et de vision en vision,
Il regrettait les rayons
Et les printemps sublimes
Qui reluisaient aux cimes
D'un beau monde disparu
Où le soleil a couru,
La sueur au front, athlète
Qui fascine les poètes,
Illustre et toujours béni.
Maintenant, tout est fini,
C'est le trépas des roses
Jadis, pourtant, écloses,
Car l'hiver est parmi nous
Et la nature à genoux
En vain, aujourd'hui, implore
L'été et les aurores.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

mardi 7 novembre 2023

Ompirpy, Esprit de la Lune

ompirpy, esprit de la lune

Ompirpy, sombre esprit de la Lune,
En connaissait toutes les infortunes
Et il était mélancolique et fort,
Se souvenant, quand la création dort,
De ces temps anciens où la nature
Était plus puissante, violente et dure,
Et enfantait, dans les gouffres royaux,
Des êtres menaçants et primordiaux
Qui faisaient trembler les cieux et la terre.
Ompirpy était épris des mystères
Et il chérissait les gouffres sans fonds
Ainsi que les cataclysmes profonds,
Les jugements et les fins des mondes.
Dans l'océan il n’était qu'une onde,
Et l'univers vaste comme la mort
À ses yeux éblouis n'avait pas de port
Er faisait gronder les sombres tempêtes
Dont l'écho dans l'infini se répète
Comme un rugissement et comme un cri
Qui retentissent et que son cœur chérit.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

jeudi 2 novembre 2023

Tasoul, Loup des Ténèbres

tasoul, loup des ténèbres

Tasoul, loup funèbre,
Errait dans les ténèbres
Et errait dans la nuit.
Cette bête poursuit
La lune qui rayonne
Et aussi s'étonne
De ses assauts divers.
Pareil aux vents d'hiver
Forts et incontrôlables,
Tasoul, l'impérissable,
Veut cette proie et court
Derrière elle toujours,
Satyre qui moleste
Une nymphe céleste !
Ce monstre qui sourit
Sombrement se nourrit
De l'aurore pure,
Il mange la nature
Et contemple les cieux
Plus grands et plus radieux.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

mardi 31 octobre 2023

Griskan, brise du Rêve

griskan, brise du rêve

Griskan, douce brise du Rêve,
Souffle sur le monde endormi
Pour que le soleil se lève
Dans le firmament qui frémit.

Chaque fois que Griskan arrive,
Le monde devient plus radieux,
Pour que l'homme sur terre vive
Ainsi que les oiseaux aux cieux ;

Chaque fois qu'il se manifeste,
On se souvient d'un âge d'or
Où l'être humain était céleste
Et paisiblement rit et dort

Sous le poids de ses deux ailes,
Sur les plumes et sur les fleurs,
Prêt à travailler avec zèle
Et sans connaître la douleur !

C'était l'incarnation parfaite
De quelque chose d'idéal,
De l'universelle fête
Et la joie purifiée du mal.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

vendredi 27 octobre 2023

Ogis aux mille Formes

ogis aux mille formes

Ogis aux formes volages
Comme le temps et comme l'âge
Était changeant et ténébreux
Et avait des aspects nombreux
Qui rappelaient la tempête.
Il possédait mille têtes,
Mille visages différents,
Il était des êtres errants
Réunis en un seul être,
À la fois fidèle et traître
Et à la fois bon et mauvais.
Ogis dans l'infini rêvait,
C'étaient des rêves terribles
De cette entité invincible
Pareille aux gouffres éternels
Et au chaos originel
Où tout ce qui est se mélange
Et où les plumes des anges
Tombent, au sommet des sombres monts,
Avec les griffes des démons.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdene

jeudi 26 octobre 2023

Hellus, Gardien des Enfers

hellus, gardien des enfers

Hellus, Gardien brûlant des noirs enfers,
Faisait entrer les pâles victimes
Qui arrivaient, appesanties de fers
Et portant les fardeaux de leurs crimes :

Plus la faute est grande, plus le poids lourd,
L'un a sur le dos une ville immense,
L'autre une planète ; tous sans secours,
Gémissent dans l'éternel silence ;

Leurs jambes, leurs peaux, leurs mains et leurs yeux
Parlent et disent de quoi ils sont coupables
Et pourquoi ils vont aux enfers radieux,
Tête baissée, comme des misérables.

Hellus, quant à lui, spectre pétrifié,
Ne dit rien et observe le silence,
On dirait que son cœur est réifié
Dans un éternel moment de violence,

Et il ne fait que compter les déchus
Aussi nombreux que les grains de sable
Qui sont là et qui pourtant ne sont plus,
Qui ont péri mais sont impérissables.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène

mercredi 25 octobre 2023

Eichingu, Wagon du Temps

eichingu, wagon du temps

Eichingu, Wagon du Temps,
Allait, poussé par lui-même
Et ne jamais s'arrêtant
Aux nombreuses stations blêmes.

Parfois, il ralentissait
Aux stations de la mémoire,
Mais toujours il repassait
Dans les mêmes régions noires

Où le soleil n'allait pas.
Toujours dans les ténèbres,
Il allait auguste et las,
Avec ses airs funèbres,

En déchirant le linceul
De l'existence fragile,
Pareil à un homme seul
Et cependant agile

Qui dans le calme du soir
Marche dans son propre rêve,
Jusqu'à ce qu'il puisse voir
Le soleil qui se lève.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène