hiren, loup de l'infini Hiren, empli de lui-même, Allait sous les lunes blêmes, Toujours se métamorphosant, Oiseau étrange, se posant Sur l'ombre comme une branche, Fuyant les aurores blanches, S'écartant des sentiers vermeils Où reluit le radieux soleil, Évitant les routes publiques, Aimant la terreur antique Berceuse de monstres nombreux Et tous les replis ténébreux Que voit seulement le poète. Ce qu'aimait son âme inquiète C'était le hurlement hagard De la nature et ses hasards, C'était la nuit interminable, Dangereuse et impérissable, Qu'il pétrissait de ses deux mains, Loin des enchantements humains. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
jeudi 21 mars 2024
Hiren, Loup de l’Infini
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