La fête de la faux
Chaque jour est
une fête
Et un effroyable
festin
Pour la Mort,
paysanne bête
Qui se lève tôt
le matin
Pour couper son
blé, la main gauche
Et les gestes
maladroits,
Fauchant comme l’orage
fauche
Et sous ses
guenilles ayant froid.
Elle rit et elle
danse
Sur les cadavres
amoncelés,
Et raille notre
souffrance
Qui nous
condamne à l’appeler,
Elle frappe à
gauche et à droite
Et, blessée par
sa propre faux,
Elle crie :
« Allez, dans la boîte !
Mourez
maintenant, il le faut ! »
Elle trébuche et
elle tombe,
Marchant dans
son propre linceul,
Et elle envoie à
la tombe
La femme pâle et
l’homme seul,
Le rire idiot,
les dents luisantes
Comme des étoiles
sans noms,
Et portant sa
faux pesante
Qui à nos
chimère dit : non.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mercredi 18 décembre 2019
La fête de la faux
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