le serpent au berceau
Dans l’incertitude
du crépuscule,
Seul au berceau,
le vaillant Hercule
Étouffa les
serpents d’Amphitryon
Qui allaient
vers lui comme des rayons.
Les autres
enfants, dans la vaste ombre
Qui cache les
choses les plus sombres,
Sont étouffés
par les spectres vengeurs
Du cauchemar, de
la nuit et de la peur.
Lentement, ces
serpents malfaisants se glissent
Dans leurs
berceaux, et les enfants pâlissent
Des caresses de
ces démons rampants.
Nous avons nos
berceaux et nos serpents,
Même à l’âge où
seule la raison semble
Nous guider, et
de quelque chose on tremble
Sans cause,
comme l’herbe tremble au vent
Et comme la
fleur frissonne en rêvant
Et écoutant les
soupirs de la lune.
Voyageurs, nous
marchons dans les dunes
Formées par nos
ténébreuses terreurs
Jetées dans le
chemin de nos erreurs,
Cherchant, sous
le ciel dont l’aspect nous navre,
En vain une
oasis, en vain un havre.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2194.
mardi 17 décembre 2019
Le Serpent au berceau
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