CONTE: LES FILEUSES D'OR (PARTIE XI)
XI. La délivrance de Léna
Le prince est plongé dans une rêverie
tendre
Et ne sait s’il doit croire à ce qu’il
vient d’entendre ;
Il passe plusieurs jours dans cette
indécision
Assiégé de songes et hanté de visions.
Un matin, un oiseau avec lequel il cause
Lui dit : « Tu es brave, mais
il faut que tu oses
Faire ce qu’il te faut faire. Le
magicien
Possède des savoirs puissants et
anciens,
Les oiseaux ne mentent pas comme les
hommes. »
A ces mots le prince se lève et met son
heaume
Et son épée. La mort dans les flots
cruels,
C’est bien mieux, après tout, qu’un
deuil perpétuel.
Il retourne au bord de la rivière
limpide :
La métamorphose est puissante et rapide,
Il peine un peu à détacher le nénuphar,
Mais tout est maintenant fini : le
doux regard
De Léna reluit dans un firmament de
larmes,
Le sort n’a pas flétri ses célestes
charmes,
Elle va être sa princesse désormais
Et plus rien ne pourra la lui ravir
jamais.
Grâce à une bonne fée qui est sa
marraine,
Jusqu’au palais on la conduit comme sa
reine :
A l’endroit où le prince a laissé son
cheval
Il trouve un magnifique équipage royal,
De grands coffres remplis de bijoux et
de robes
Pour la belle Léna, de la couleur de l’aube,
De la couleur du soir et celle du
printemps.
Les deux amoureux vont, l’un de l’autre
contents,
Au palais, se marient et dans leur joie
oublient
Les deux fileuses d’or et leur
mélancolie.
[A SUIVRE]
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
jeudi 27 juillet 2017
Conte: Les fileuses d'or (Partie XI)
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