hiren, loup de l'infini Hiren, empli de lui-même, Allait sous les lunes blêmes, Toujours se métamorphosant, Oiseau étrange, se posant Sur l'ombre comme une branche, Fuyant les aurores blanches, S'écartant des sentiers vermeils Où reluit le radieux soleil, Évitant les routes publiques, Aimant la terreur antique Berceuse de monstres nombreux Et tous les replis ténébreux Que voit seulement le poète. Ce qu'aimait son âme inquiète C'était le hurlement hagard De la nature et ses hasards, C'était la nuit interminable, Dangereuse et impérissable, Qu'il pétrissait de ses deux mains, Loin des enchantements humains. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
Les soupirs de la Muse
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2090.
jeudi 21 mars 2024
Hiren, Loup de l’Infini
vendredi 1 mars 2024
Bas, la Brise
Bas, la brise Bas soufflait sur le monde Et remuait les ondes, Les idées et les esprits, Des rayons toujours surpris Et surpris par les choses, Voyant s'épanouir les roses, Portes pleines de parfums. Dans notre monde sans fin, Toujours semblable à lui-même, Il portait le diadème De l'éternelle douceur, Et il portait dans son cœur Des souhaits et des rêves. Le soleil qui se lève Est son radieux compagnon, Toujours surpris des rayons, Chéri de tous les êtres, Il ouvre les fenêtres Et il pousse doucement Les rideaux du firmament. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
jeudi 29 février 2024
Becon, Guerrier du Soleil
becon, guerrier du soleil Becon, armé de rayons, Assaillait le monde, Les forêts et les ondes, Les rêves et les sillons. Il montrait les forfaits Et dévoilait les crimes Au-dessus des cimes De tout ce qui se fait ; Il disait les secrets Des ondes aux nuages, De l'épave au naufrage, De l'herbe à la forêt ; Il murmurait toujours Des choses effroyables, À la nuit et au jour, Au mont et au sable, Et son index levé Montrait les mystères Et l'au-delà rêvé Et pourtant austère. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
mercredi 28 février 2024
Gennu, le Murmureur
gennu, le murmureur Gennu, murmureur, Emplissait les cœurs De desseins sombres, De nuit et d'ombre, De pâles visions Et de confusion. Son être livide Était plus vide Qu'un manoir hanté ; L'homme épouvanté Et la femme folle De ses chansons molles Étaient enivrés, Sans cesse attirés Par le grand gouffre, Tout ce qui souffre Nourrissait, maudit, Son noir appétit, Blême nourriture De sa bouche impure. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
mardi 27 février 2024
Dwaphysa, Corbeau de l’Océan
dwaphysa, corbeau de l'océan Dwaphysa s'envolait Au-dessus des ondes Et toujours il allait D'un monde à un monde. Ses ailes brillantes Battaient sans répit l'air Avec épouvante, Et sous le soleil clair Son grand bec acéré Comme une grande lame, Chaque fois qu'il errait Semblait fait de flamme. Son plumage traître, Profond et ténébreux, Cachait tout son être Dans ses replis nombreux, Et rien n'interrompait Son errance splendide, Chanson que ne coupait Jamais le monde vide. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
dimanche 28 janvier 2024
Larkus, Hibou de la Fatalité
larkus, hibou de la fatalité Larkus, sur sa branche, Contemple sans répit L'immensité blanche Et toujours il sourit Des prétentions humaines, Des sombres vanités, De la gloire vaine, Dans les infinités ; Des couronnes blêmes, Des trônes, ces cercueils, De l'homme qui sème Et récolte le deuil ; Des rêves innombrables, Des mensonges nombreux, Se tous les misérables, De tous les miséreux ; De ce que notre espèce Conçoit, brave et construit. Et avec paresse, Il s'endort dans la nuit. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
samedi 27 janvier 2024
Sphigorotta, Gardien de la Lumière
sphigorotta, gardien de la lumière Là où luisait un flambeau, Là où le soleil rayonne, Sphigorotta toujours donne Toute sa beauté au beau. Il emplit de lumière Le monde ainsi que l'esprit, En toutes lettres il écrit Cette éternelle prière ; Il bénit le penseur seul Dans sa retraite humide Et l'amoureux livide Et le mort dans son linceul ; Il inspire au poète De longs poèmes radieux Dont les vers viennent des cieux, Et à la voile inquiète Montre l'éternel chemin, Quand dans l'océan elle erre, Lourde en étant légère, Portant les rêves humains. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
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vendredi 26 janvier 2024
Cronire, Nomade des étoiles
cronire, nomade des étoiles Cronire, Nomade des étoiles, Dans les espaces que l'ombre voile Errait, à lui-même toujours pareil, Confident de la lune et du soleil, Chercheur infatigable et intrépide, Aventurier et lecteur du vide, Ce grand livre qu'il feuilletait, ouvert, Qui contient l'énigme de l'univers. Il voyait, dans l'infini redoutable, Errer les monstres inéluctables, Des griffes, des ailes et aussi des dents, De sombres regards et des yeux ardents Qui reluisaient plus que des aurores Et mille choses plus terribles encore, Mais il ne demeurait à nul foyer Et il passait son temps à tutoyer Les entités et les grandes choses Dans l'espace épanoui comme une rose Qui jamais ne diminue, toujours croît, Comme un emblème et comme un effroi. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
dimanche 14 janvier 2024
Fosilous, Démon de l’Oubli
fosilous, démon de l'oubli Fosilous, Démon de l'Oubli, Répand dans l'âme ténébreuse De l'homme vain et qui pâlit Son encens aux fumées nombreuses ; Il enivre le sombre cœur Des mortels qui sont las de vivre Et il leur ouvre les ailleurs, Portes qu'ils poussent, forts et ivres ; Il berce l'esprit obscurci Par les vapeurs de la tristesse Et lui ordonne : "sors d'ici !" Quand il entre avec paresse ; Il guérit le corps fatigué Par des travaux inutiles Et il le rend puissant et gai Comme une nouvelle ville ; Il vient fermer les yeux ouverts Par le labeur et la peine Et fait soudain chanter des vers À toute la race humaine. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
samedi 13 janvier 2024
Zetompus, Dévoreur du Mystère
zetompus, dévoreur du mystère Au ciel et sur la terre, Zetompus aux mille yeux Se nourrissait des mystères, Debout aux sommets radieux. Son âme, toujours ravie, Resplendissait doucement, Et au-delà de la vie S'emplissait d'enchantements Et d'étranges verdures ; Comme un ciel limpide et clair, Son âme était belle et pure Et émanait de sa chair, À un parfum pareille. Jamais il ne se lassait De l'étoile vermeille Et la brise qui passait Dans les lointains espaces Inaccessibles à l'humain, Comme un espoir qui passe Et qui brille aussi sans fin. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
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