Distance Que l’amour est grand, que le souvenir est doux ! Devant la vaste mer qui comme moi pense, Pareil au pêcheur qui attend sa récompense, Je compte les flots bleus me séparant de vous. Que l’amour est grand, que le souvenir est doux ! Devant l’horloge pendue qui expire au mur Et pousse des râles sombres et monotones, Sentant la caresse pâle de l’automne, Je compte les heures et mon trépas est sûr. Je compte les heures et mon trépas est sûr. En contemplant le ciel de printemps et d’hiver Dont la grandeur berce mon humble solitude, Je compte avec ferveur, empli de mon étude, Toutes les étoiles de l’immense univers. En contemplant le ciel de printemps et d’hiver. J’énumère, au fond des bois qui semblent infinis, Les arbres, les ruisseaux, les soleils, les brises, Seul avec mon cœur que le destin froisse et brise Et que pourtant la Muse au front hagard bénit. Seul avec mon cœur que le destin froisse et brise. Le monde est effrayant et la nuit fait peur, Loin de vous, mes démons soudain tous reviennent, Loin de vous s’ouvrent toutes mes plaies anciennes Et je suis habité par d’antiques terreurs. Le monde est effrayant et la nuit fait peur. Et je suis las du feu permanent, éternel, Qui me dévore tout entier et me consume ; Je suis un vieil autel qui au temple fume Mais dont les parfums ne vont jamais jusqu’au ciel. Je suis un vieil autel qui au temple fume. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2193.
mercredi 30 juillet 2025
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