MOnologues Je dis à la brise qui passe : « Si tu n’es pas encore lasse, Va dire à celle au front vainqueur Que je l’aime de tout mon cœur. » Je murmure au soleil qui brille : « Elle est ma seule famille, Reluis donc plus fort, s’il te plaît, Montre-moi sous quel ciel elle est. » Je tutoie la mer qui gronde : « Toi qui vas partout dans le monde Ô mer qui connais tous les ports, Je veux la voir avant la mort. » J’appelle les forêts sombres : « Est-elle cachée dans vos ombres ? Rendez-moi mon unique amour Et la souveraine de mes jours. » J’apostrophe la ville blême : « Sais-tu à quel point je l’aime ? Où la caches-tu, sous quel toit ? Elle a été ravie par toi. » Je chuchote à la fleur qui s’ouvre : « Son parfum, le seul qui m’enivre, Est plus doux que tous tes parfums, Et elle me berce sans fin. » Je la réclame au nuage : « L’as-tu vu passer, volage, Auréolée de sa beauté Et de son sourire indompté ? » Je répète à la nature Son nom doux qui me torture, Mais elle ne me répond pas, Et je suis ténébreux et las. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdene |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2193.
lundi 28 juillet 2025
Monologues
Publié par
Mohamed Yosri Ben Hemdène
à
20:08
Libellés :
amour,
blog,
femme,
france,
monologues,
poème,
poésie,
tunisie

Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: