poésie sombre Avant que la mort ne nous emporte Sur son aile sombre comme la nuit, Que l’amour éternel nous réconforte, Que l’amour demeure, puisque tout fuit ! J’ai souvent été, chère enchanteresse, Plus seul qu’un cadavre dans son cercueil, Et j’ai souffert de la froide caresse Des maladies, des exils et des deuils ; Comme un brouillon froissé de poète, Mon cœur a été déchiré, jeté Aux profondeurs de la géhenne inquiète, Rongé, cassé, sanglant, déchiqueté ; J’ai traversé des royaumes plus sombres Que le royaume souterrain des morts, De même que la nuit a beaucoup d’ombres, Moi, ma belle, j’ai beaucoup de remords. Comment te dire le mal qui me ronge Et qui m’empêche, la nuit, de dormir, Mes insomnies, mes blessures, mes songes Et les fantômes qui me font frémir ? Mon cœur est un appartement humide Peuplé de rongeurs et de souvenirs, J’ai perdu mes illusions livides Qui sont muettes comme des menhirs ; J’ai perdu des amis et des roses Oubliées comme des noms passagers Dans les pages des vieux livres moroses ; Ma lyre, jadis dorée, a changé, Il n’en sort que des poésies amères, Et il ne reste plus rien dans mon cœur, Hormis tes rayons et ta lumière Et ton amour invincible et vainqueur ! Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2193.
vendredi 18 juillet 2025
Poésie sombre
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