fors intérieurs J’entends mon sang couler dans mes veines Avec la force d’un torrent nombreux, Prêt à inonder les cités humaines Qui dorment de leur sommeil ténébreux. Mon cœur bat avec la même violence Qu’une tempête immense qui s’abat, Dans la nuit et dans le silence, Sur la terre qui fuit le combat. Je lis dans ma formidable mémoire Comme dans un livre éternel, ouvert, Empli de ratures, de lignes noires, De chevelures, de parfums, de prés verts. Un chant triste maintes fois s’élève Dans mon esprit qui chérit les soleils, Et moi, je le contemple et je rêve, Enivré par les vapeurs du sommeil. Tout entre en moi, la brise et l’orage, Le printemps et l’hiver, la nuit, le jour, La peur que réclame le vrai courage Et la mort qu’exige le vrai amour ; J’aime les énigmes et les contraires, J’absorbe tout comme un chiffon maudit, Et je cours comme un vent téméraire Dans les grands palais et les verts taudis. Qui suis-je ? Je suis le glaive et la lyre, Je suis le berceau, je suis le tombeau, Je suis le courroux et le sourire, Le carrefour de l’horrible et du beau ; Où vais-je ? Je vais au néant, peut-être, Mais j’aime bien croire, ô mon cœur, qu’ailleurs, Il reste pour moi, loin du monde traître, Un peu de verdure et un peu de douceur. Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène |
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2193.
dimanche 27 juillet 2025
Fors intérieurs
Publié par
Mohamed Yosri Ben Hemdène
à
18:54
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