Le mal moderne
Où vont ces
pâles voyageurs
Poussés dans les
capitales
Par les tempêtes
fatales,
Marins fatigués
et songeurs ?
Sombres, à des
spectres pareils,
La tête baissée,
ils errent,
Employés cachant
leur misère
Aux hommes ainsi
qu’au soleil.
Prisonniers de
leurs grands bureaux
Ils obéissent,
las et pâles,
Aux divinités
infernales
Qui sont leurs
chefs et leurs bourreaux,
Par le dieu du
Travail châtiés,
Poussant leur
rocher humide
Qui tombera dans
le vide
Comme ils
tomberont sans pitié,
Le jour où enfin
ils verront
Leur sourire la
Retraite,
Où ils seront à
la crête
Et dans la nuit
travailleront !
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
mardi 5 juin 2018
Le mal moderne
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