LE soleil malade
Le Soleil s’en va sur son char cassé
Coucher dans son humble lit de paille,
De reluire pour les mortels lassé
Comme d’une tragique bataille,
Ephémère et magnifique flambeau
Qu’éteint la petite brise aux jours
roses
Et bougie qui pleure sur un tombeau
Que de ses chaudes larmes elle arrose.
Demain, fatigué comme tous les jours,
Le Soleil va refaire son voyage,
Son bâton à la main, vieux troubadour
Et antique ménestrel des nuages
Qui chante faiblement en soupirant
Une ode à l’éternelle Nature
Dont il était le pieux poète errant
Et la plus radieuse créature.
Il ne veut plus aujourd’hui s’embraser,
Et va donner à la Terre qui souffre
Un ultime et ineffable baiser,
Avant de sombrer dans le vaste gouffre.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
jeudi 7 juin 2018
Le Soleil malade
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: