LE jardin de la vie
La Vie compte
nos souffles éphémères,
Nos balafres,
nos soupirs, nos douleurs ;
Où sont nos
amours, nos pères, nos mères ?
La Mort les a
coupés comme des fleurs,
La Mort, ce
spectre pâle et immense
Qui hante nos
vies comme des manoirs,
Sans âge, sans cœur
et sans clémence,
Chose
terrifiante et vêtue de noir !
Elle vide les
prairies de nos vies,
En fait d’incommensurables
déserts ;
Combien de
fleurs, hélas ! nous sont ravies,
Dont le parfum
éternellement se perd,
Combien de
tournesols et de roses
Et de
coquelicots déjà sanglants !
Ô rimes fauchées
et sombre prose
De la vie, que
nous lisons en tremblant !
C’est un jardin
en vérité bien vide
Que celui de nos
jours jadis si verts,
Et où l’on voit
des plantes livides
Déracinées par
les vents de l’hiver,
Foulées par les
pas de la Mort errante
Qui écrase nos
plus chers souvenirs
Montrant leurs
pauvres têtes soupirantes,
Horriblement flétries,
pour nous bénir !
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
samedi 19 mai 2018
Le jardin de la vie
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