le supplice de prométhée
Pierre-Paul
Rubens, Prométhée enchaîné (1612)
Prométhée,
dont le Caucase est le fer,
Gémit
impuissamment dans son enfer,
Captif
sublime et éternelle proie
Du
vaste aigle qui lui ronge le foie !
Pour
avoir volé le feu olympien
Qui
reluisait mais qui n’éclairait rien,
Et
sauvé toute l’humanité sombre,
Il
gémit maintenant dans les ombres
Torturé,
oublié, brisé, mangé,
Immortel
et son supplice inchangé
Depuis
des siècles de douleur immense !
Penché
sur son sein, l’aigle sans clémence,
Aux
yeux une féroce lueur,
Lui
fouille les entrailles, railleur,
Et
semble y chercher quelque chose ;
Alors
qu’il ne peut bouger, il pose
Ses
griffes sanglantes sur le regard
Du
supplicié fatigué et hagard
Enveloppé
d’un vague crépuscule,
Et
qui depuis mille ans attend Hercule.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2164.
mardi 13 décembre 2016
Le supplice de Prométhée
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