cosette
Émile-Antoine Bayard, Illustration pour Cosette (1862)
Pieds
nus sous la pluie cruelle
Qui
lui fera des bleus partout,
Tenant
un balai plus grand qu’elle,
Cosette,
opprimée par la toux,
Domestique
frêle et rose,
Vêtue
d’un éternel haillon,
Enfant
devenue une chose,
Soupire
loin des rayons !
Son
horrible maigreur rappelle
Celle
d’un chien mal nourri,
Avant,
pourtant, elle était belle,
Jeune
fruit tombé qui pourrit !
Elle
craint tous les adultes
Et
n’ose parler qu’en tremblant
Du
bâton ou de l’insulte
Qui
brisent son petit corps blanc ;
Elle
souffre comme une femme,
Esclave
de la Thénardier,
Marâtre
sombre et infâme,
Et
veut jouer et étudier
Comme
on le fait à son âge ;
Son
supplice va-t-il finir ?
Elle
croit voir dans l’orage
Fantine,
sa mère, revenir.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2164.
dimanche 11 décembre 2016
Cosette
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