thétis et achille
Jules Lefebvre, Thétis consolant Achille (1858)
Pour
consoler son fils inconsolable,
Eploré
et dont le cœur est amer,
Thétis
a traversé la vaste mer
Avec
ses Néréides misérables.
Elle
vient essuyer les sombres larmes
Du
pauvre héros, son enfant chéri,
Qui
pleure Patrocle qui a péri
Et
qui s’apprête à prendre les armes !
Sa
fureur égale à sa tendresse,
Achille
gémit, mais en rugissant
Et
crispant le poing de son bras puissant
Aimant
les coups d’épée et les caresses.
En
tremblant pour lui, sa mère immortelle
Lui
dit : « Mon fils, je comprends tes remords,
Mais
quand Hector mourra, tu seras mort !
Comme
souffrir cette perte cruelle ?
Je
sais que tu brûles de combattre
Hector,
et que tu seras victorieux,
Mais
faut-il périr pour un nom glorieux
Et
que Thétis soit ta marâtre ? »
Et
Achille, d’une voix amère,
Répond :
« Le destin de Troie a changé.
Patrocle
est mort et il sera vengé,
Il
me faut des armes pour demain, mère. »
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
vendredi 25 novembre 2016
Thétis et Achille
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