la charité romaine
Pierre Paul
Rubens, Cimon et Péro (1612)
Condamné à mourir de faim et dans les
fers,
Cimon gémit dans sa prison éternelle
Pour son crime châtié par des lois
criminelles
Et implorant la Mort et les dieux de
l’enfer !
Las d’attendre l’heure bienheureuse et
fatale
Où il sera enfin mort, maudissant sa
chair,
Affamé, assoiffé, il voudrait manger
l’air
Et boire un peu d’ombre, blême comme
Tantale !
Péro entre soudain, et le voyant gémit,
De laisser son pauvre père périr frémit,
Et songe à son devoir et à sa misère,
Puis lui donne son sein nu en lui
disant : « Bois !
Père, ne rougissez point, car nul ne
nous voit,
Pour vous sauver il faut que je sois
votre mère. »
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
dimanche 27 novembre 2016
La Charité romaine
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