Le rêve de pandore
Jules Lefebvre, Pandore (1882)
Pandore, vierge
blanche et ingénue,
Sur son rocher
contemplant les noirs flots,
Rêve toute
seule, la nuit venue,
En tenant sa
boîte emplie de sanglots.
Elle ne sait pas
qu’elle fut créée
Par les dieux
terribles et vengeurs ;
Calme et
pourtant sans raison effrayée
Devant l’océan
comme elle songeur,
Elle ne sait pas
que sa sombre boîte
Contient la
Folie, la Passion, la Faim,
Le Vice hagard,
la Misère qui boite
Et d’autres
fléaux sans noms et sans fin,
Et brûle d’ouvrir
cette chose immonde
Dans laquelle
est caché, présent odieux,
Le crépuscule
immense du monde
Qui obscurcira
le soleil radieux !
Une étoile
luisant sur sa tête
Comme dans un
blanc firmament de chair,
Elle ignore que
d’affreuses tempêtes
Grondent dans
son présent fatal et cher,
Et d’un geste
terrible et candide
Sur sa boîte
pose sa blanche main
En entendant
rouler les flots rapides
Et soupirer tous
les maux des humains.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2180.
lundi 28 novembre 2016
Le rêve de Pandore
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