Le sommeil de la raison
Francisco de
Goya, Le sommeil de la Raison engendre
des monstres (1797-1799)
Quand la Raison
s’endort d’un ténébreux sommeil,
Accablée et
lasse, le front sur son pupitre,
C’est l’heure où
s’éveillent, hideux et sinistres,
Les monstres infernaux,
différents et pareils :
Chats aux yeux
reluisants, hiboux, chauves-souris,
S’appelant
Ignorance, Erreur, Crime et Haine,
Ils viennent du
gouffre béant de la géhenne,
Sombres et pâles
comme des enfants mal nourris,
Et s’envolent
soudain dans le noir firmament
En pleuvant sur
le monde aussi abondamment
Que la l’inféconde
pluie qu’a pleurée le Déluge ;
Tout périra,
alors, et l’éternelle nuit
Cachera le soleil
qui fait vivre et épanouit
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2164.
jeudi 15 septembre 2016
Le sommeil de la Raison
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