L'inquisition
Johann
Heinrich Füssli, L’Inquisition (1806)
Armée d’une épée
et d’une flamme,
L’Inquisition au
ténébreux regard
Impassible et dangereuse
femme
Dont l’auréole
est un vague brouillard,
Foule, le pied
nu, sa pâle victime
Qu’elle aime
entendre prier et gémir,
Faisant taire
son cœur qu’elle opprime,
Martyre enchaînée
qui semble dormir !
Sa cape sombre
descend sur le monde
Comme une nuit
de cauchemar et d’horreur
Faisant pleuvoir
l’ignorance immonde,
Le fanatisme et
la mortelle erreur ;
Un prêtre hideux
brandit, derrière elle,
Comme elle son
épée, sa croix de bois,
Et ce monstre,
qui semble un enfant frêle,
Contemple,
caché, le monde aux abois,
Les bûchers
reluisants, les noirs supplices,
Et il semble
effrayé par ces tourments
Et de voir le
châtiment et le vice
Choir ensemble
du vaste firmament
Comme une pluie
lourde, éternelle et forte,
Tandis que ses
yeux de chat, sulfureux,
Voient de l’éden
se fermer les portes
Et gémir ici-bas
les malheureux.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2164.
mercredi 14 septembre 2016
L'Inquisition
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