CŒUR volant
Mon cœur, parfois,
ouvre ses vastes ailes
Pour s’envoler
loin de la création
Et pour chercher
son port et sa nation
Dans l’immense
abîme qui l’appelle ;
Vaste mer,
emplie d’écueils et d’ombre !
Nous sommes des
guerriers las du combat.
N’y a-t-il donc
rien de radieux ici-bas ?
Comme le monde
est petit et sombre !
Chacun va, sur l’aile
de sa chimère,
Vers des
horizons infinis, obscurs,
En guettant les
étoiles de l’azur,
Et revient, le
pas lourd, l’âme amère !
Tombez, comme
Adam et comme Icare,
Mornes mortels
que raille le soleil !
Vos yeux éblouis
en resteront vermeils,
Et tout rayon
désormais vous effare !
Mortels,
contemplez votre monde hagard :
Ces monts sont
faits pour vous rappeler la chute,
Tout autour de
vous gémit et lutte
En espérant une
dent ou un dard,
Contre un ennemi
invisible et puissant :
La Mort, le
Vide, le Précipice !
Démon qui se rit
de vos jours propices
Et vous voit
sinistrement en passant.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2166.
mercredi 13 juillet 2016
Cœur volant
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