Histoire de trois calenders, fils de rois, et de cinq dames de bagdad (partie XLV)
Poèmes de "la série Mille et une Nuits":
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Consolé par cette
vision mystérieuse,
J’obéis au
vieillard à la mine radieuse,
Et quand je fis
tout ce qu’il m’avait commandé,
Le mont où j’étais
par les ondes fut bandé
Et une chaloupe
vint à moi, rapide.
Le capitaine rama
dans la mer limpide
Et je me gardais
de dire le nom divin ;
Quand le neuvième
jour de mon voyage vint,
Je vis de loin de
belles îles salutaires,
Et le nom de Dieu,
que je ne pouvais plus taire,
Sortit de ma
bouche. « Ô, Dieu, soyez béni ! »
M’écriai-je alors,
et dans les flots infinis
La chaloupe
s’enfonça avec son pilote sombre.
Toute cette
nuit-là, je nageai dans l’ombre
Sans savoir où
j’étais et où j’allais ainsi.
Je bravais l’océan
immense et obscurci,
Mais des heures
passées, mes forces s’épuisèrent
Et, pensant
mourir, je disais des prières
Quand un vent fort
souffla et me jeta soudain
Sur une plage
comme un haillon, avec dédain.
Fatigué, je dormis
bientôt sur le sable,
Et quand le soleil
se leva, agréable,
Je me réveillai et
je me mis à marcher
Au hasard, sans
savoir ce que j’allais chercher.
Je connus que j’étais
dans une île déserte
Et je fis aussitôt
la noire découverte
Qu’elle fut fort
éloignée de tous lieux habités ;
Je contemplais
mille arbres qui avec liberté
Y poussaient,
chargés de fruits et sauvages,
Et j’aperçus
soudain approcher du rivage
Un petit bâtiment
qui allait aborder.
Comme j’ignorais
ce qu’on voulait, pour regarder
Je me cachai sur
un arbre à l’épaisse chevelure,
Du bâtiment dix
hommes à la belle allure
Sortirent, portant
des pelles et d’autres instruments.
Vers le centre de
l’île ils marchèrent prudemment
Et levèrent ce
qui, de loin, me parut être
Une trappe ;
ils revinrent et je les vis reparaître
Avec plusieurs
sortes de meubles et provisions
Qu’ils ramenèrent
au même endroit, dont ma vision
Me fit penser quand
ces hommes y descendirent
A un lieu
souterrain où ils se rendirent,
Et il me sembla,
sans que je n’en fusse certain,
Qu’ils s’y
cachaient ou qu’ils y cachaient un butin.
[A SUIVRE]
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2166.
mardi 1 juillet 2014
Histoire de trois calenders, fils de rois, et de cinq dames de Bagdad (XLV)
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