Histoire de trois calenders, fils de rois, et de cinq dames de bagdad (partie XLVI)
Poèmes de "la série Mille et une Nuits":
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Quelque temps
après, je vis un vieillard auguste
Sortir du bâtiment
comme lui vétuste,
Et derrière lui un
jeune homme de douze ou treize ans
Presque aussi
vénérable sans être suffisant.
Ils descendirent
tous deux où la trappe fut levée,
Et je vis le
vieillard, sa mission achevée,
Remonter avec les
dix esclaves, et laisser
Le jeune homme
dans la trappe comme un trépassé
Dans sa tombe, et
ma surprise en fut extrême.
Ils couvrirent la
trappe et s’en allèrent à l’heure même,
Quand ils
disparurent, je revins à l’endroit
Où elle était, et
mon cœur tremblait d’effroi
Pour le jeune
homme qu’on enterra de la sorte.
Ma curiosité, de
plus, était si forte
Qu’elle me fit
remuer la terre bien promptement.
J’aperçus devant
moi, après quelques moments,
Une pierre de
trois pieds qui me cachait l’entrée ;
Dès que je l’eus,
vers la gauche, un peu tirée,
Je vis un escalier
et je le descendis,
A une grande
chambre fort riche je me rendis,
Le jeune homme
était là, près de deux bougies,
Un éventail à la
main et les joues rougies
Par la douce chaleur
d’une cheminée, rêvant
De quelque chose,
et qui soupirait souvent.
Ma vue l’effraya,
et plein d’une peur immense,
Il recula. Je lui
souris avec clémence
Pour le rassurer,
et je lui dis en entrant :
« Seigneur,
ne craignez rien. Un roi, vous rencontrant,
N’est pas capable de
vous faire la moindre injure.
A ce serment je ne
serai point parjure,
Vous êtes ici, il
me semble, enterré vivant,
Et vous sortirez
en vie ; mais dites-moi, avant,
Ce qui vous a
conduit à ces lieux sinistres. »
Rassuré par mes dires
et par mon royal titre,
Le jeune homme me
pria de m’asseoir près de lui
Et me dit en
souriant bonnement et sans ennui :
« Je vais
vous apprendre, sire, une chose singulière,
Un marchand joaillier
bien réputé est mon père,
Grâce à son travail
et à son habileté,
Il a acquis de
grands biens, et il acheté
Un grand nombre d’esclaves
et de commissionnaires
Qui bravent la mer
et ses pirates sanguinaires
Pour fournir les
pierreries en allant fort loin
Aux rois et aux
marchands qui en ont besoin. »
[A SUIVRE]
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2166.
vendredi 4 juillet 2014
Histoire de trois calenders, fils de rois, et de cinq dames de Bagdad (XLVI)
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