Histoire de trois calenders, fils de rois, et de cinq dames de bagdad (partie XLII)
Poèmes de "la série Mille et une Nuits":
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Le troisième
calender dit : « Je vais vous conter,
Puisque de m’écouter
vous avez la bonté,
Un récit différent
de ceux de mes confrères.
Comme eux,
mesdames, un roi était mon père,
Mais j’ai perdu
mon œil par ma seule erreur
Et non pas à cause
du sort, mais de ma fureur.
Je suis Agib, fils
de Cassib le magnanime
Qui était un grand
roi, auguste et sublime.
A sa mort je
devins roi, et pour l’honorer
De la ville où
jadis il aimait demeurer
Je fis ma
capitale. Cette belle ville côtière
Pouvait bien
apprêter une armée entière
De cent vaisseaux
de guerre, grâce à son vaste port,
Et charger cent
autres de marchandises et d’or.
Mille villes
composaient mon empire vénérable
Ainsi qu’un grand
nombre d’îles considérables
Presque toutes à
la vue de ce charmant endroit.
Afin de bien
remplir mon nouveau rôle de roi,
Je visitai d’abord
toutes mes provinces
Et fis de généreux
présents à leurs princes,
Je fis ensuite
armer et je fis équiper
Toute ma flotte ;
ceci fait, j’allai dissiper
De mes nombreux
sujets les anciennes querelles.
Ma soif de l’aventure
étant naturelle,
Je voulus
découvrir d’autres îles. Follement,
Je fis équiper,
fort vite, deux vaisseaux seulement,
Je m’embarquai et
nous mîmes à la voile,
Amoureux des ondes
et épris des étoiles.
Pendant quarante
jours, notre navigation
Fut heureuse et
calme. Mais cette compassion
De la mer ne dura
qu’au quarante-unième ;
Nous vîmes tout à
coup le ciel devenir blême,
L’océan dangereux
et le vent périlleux
En soufflant de
toutes parts, puissant et furieux.
Nos vaisseaux
devinrent des nefs indolentes,
Nous fûmes battus
d’une tempête violente
Et qui
sur-le-champ pensa bientôt nous submerger.
Nous cessâmes, néanmoins,
de nous nous affliger
Quand Dieu le
Tout-Puissant ordonna de se taire
Aux ondes impropices
et aux vents contraires,
Le soleil nous
ayant ramené le beau temps,
Nous abordâmes à
une île, fort contents,
Pour nous reposer
et aussi afin de prendre
Des rafraichissements,
puis sans plus attendre
Nous nous remîmes
en mer, espérant retrouver
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2166.
samedi 21 juin 2014
Histoire de trois calenders, fils de rois, et de cinq dames de Bagdad (XLII)
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