mercredi 28 février 2018

Conte: Le chat, le coq et la faucille (Partie VII)


CONTE: LE CHAT, LE COQ ET LA FAUCILLE (PARTIE VIi)




VII. L’étrange contrée où le voyage de Furton le conduisit

Grâce à son coq, Furti n’est plus dans la misère.
Mais qu’est-il advenu de Furton, son frère,
Le possesseur du chat ? A-t-il été heureux
Ou bien est-il resté comme avant miséreux ?
C’est ce que nous allons savoir tout à l’heure.
Après avoir quitté sa pauvre demeure
Sans attendre le soir, dès le petit matin,
Furton, content de son lot et de son destin,
S’en va, chantant, sifflant, d’humeur fort joyeuse,
Oubliant l’avenir et non loin des yeuses
Buvant l’eau des sources et mangeant de bons fruits.
Après avoir marché longtemps, sans être instruit
Sur sa destination, le bon Furton arrive
Chez les Marzipouloms, une contrée sans rives
Où les oiseaux parlent comme des êtres humains,
Les fleurs murmurent des chansons dans les chemins
Le bœuf et le cheval ont des ailes rapides.
Fasciné par tant de prodiges sans rides,
Furton voit dans les rues beaucoup d’hommes chassant
Des souris moqueuses, et vite se lassant.
Ce spectacle l’amuse, il éclate de rire.
« On se moque de nous ? » s’écrie-t-on : « Pardon, sires,
Pour bien peu de chose vous vous donnez du mal,
En chassant ainsi un si petit animal. »
« Peu de chose ? Comment ! Étranger, nous sommes
Légions contre ces rats plus forts que des hommes !
Qu’en savez-vous ? Et vous osez ici venir
Nous juger ? » « Vous pouvez de chez vous me bannir,
Répond Furton, mais nous pouvons sans en être blêmes,
Moi et mon compagnon, finir votre problème. »

[A SUIVRE]


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène 

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