CONTE: LE CHAT, LE COQ ET LA FAUCILLE (PARTIE VIi)
VII. L’étrange contrée où le voyage de Furton le
conduisit
Grâce à son coq, Furti n’est plus dans
la misère.
Mais qu’est-il advenu de Furton, son
frère,
Le possesseur du chat ? A-t-il été
heureux
Ou bien est-il resté comme avant
miséreux ?
C’est ce que nous allons savoir tout à l’heure.
Après avoir quitté sa pauvre demeure
Sans attendre le soir, dès le petit
matin,
Furton, content de son lot et de son
destin,
S’en va, chantant, sifflant, d’humeur
fort joyeuse,
Oubliant l’avenir et non loin des yeuses
Buvant l’eau des sources et mangeant de
bons fruits.
Après avoir marché longtemps, sans être
instruit
Sur sa destination, le bon Furton arrive
Chez les Marzipouloms, une contrée sans
rives
Où les oiseaux parlent comme des êtres
humains,
Les fleurs murmurent des chansons dans
les chemins
Le bœuf et le cheval ont des ailes
rapides.
Fasciné par tant de prodiges sans rides,
Furton voit dans les rues beaucoup d’hommes
chassant
Des souris moqueuses, et vite se
lassant.
Ce spectacle l’amuse, il éclate de rire.
« On se moque de nous ? »
s’écrie-t-on : « Pardon, sires,
Pour bien peu de chose vous vous donnez du
mal,
En chassant ainsi un si petit animal. »
« Peu de chose ? Comment !
Étranger, nous sommes
Légions contre ces rats plus forts que des
hommes !
Qu’en savez-vous ? Et vous osez ici
venir
Nous juger ? » « Vous
pouvez de chez vous me bannir,
Répond Furton, mais nous pouvons sans en être
blêmes,
Moi et mon compagnon, finir votre
problème. »
[A SUIVRE]
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2090.
mercredi 28 février 2018
Conte: Le chat, le coq et la faucille (Partie VII)
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