CONTE: LE TERRIBLE POMMELÉ (PARTIE VIi)
VII. Kilian et Pommelé affrontant de nouveaux
hasards, plus grands que les autres
Kilian à son cheval dit : « Hélas,
cher Pommelé,
Je crois que le Destin maintenant a
parlé :
Il faut donc que j’oublie ma belle
princesse
Et son père qui ne tient point ses
promesses
Et se permet de les oublier car il est
roi !
Jamais je ne trouverai un cheval tel que
toi. »
« Ce cheval existe, mais il est
indocile,
Et le trouver n’est point une tâche
facile,
Réplique Pommelé, il habite l’enfer.
Il me faudra deux fois plus d’acier et
de fer,
Il faut que mes sabots soient comme des
serres,
Douze sacs de seigle et d’orge,
nécessaires,
Ainsi que douze bœufs pour ma quête
égorgés
Avec douze cents clous pointus et bien
forgés
Dans leur peau, et enfin, chose fort
importante,
Un tonneau de goudron ». Après cinq
jours d’attente,
Tous ses préparatifs sont faits. Sur son
cheval
Kilian monte, tel un guerrier triomphal.
Le cheval court, court, court ;
commençant son voyage,
Il semble chercher un port dans les
nuages.
Pommelé dit tout à coup à son maître
surpris :
« Entendez-vous ce bruit ? »
« Oui, on dirait un cri
Terrible, qui nous suit dans les vastes
nuées
Par quelque chose de lugubre remuées ! »
Répond Kilian. « Ce sont de féroces
oiseaux
Voulant nous arrêter. Avec ces grands
ciseaux
Faites un trou dans les sacs de seigle
et d’orge. »
Grondant comme un fer tout chaud dans
une forge
Frappé par le marteau, les oiseaux
infernaux
Veulent les encercler comme le doigt l’anneau,
Mais ils voient le seigle et l’orge, et
ces créatures
Oublient leurs victimes et se mettent à
manger,
Et Pommelé et Kilian s’éloignent du
danger.
[A SUIVRE]
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
dimanche 21 janvier 2018
Conte: Le terrible Pommelé (Partie VII)
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