CONTE: LE TERRIBLE POMMELÉ (PARTIE III)
III. Le retour de Kilian et de Pommelé chez le roi
A ses frères Kilian dit : « Je
vais vous donner
Mes juments, que je veux bien vous
abandonner,
– Vous voyez qu’elles sont fort grandes
et belles
Et qu’aux ordres elles ne sont point
rebelles –
Pourvu que vous ferriez Pommelé, mon
cheval
Comme il sied, frères, à un si bel
animal,
Et lui donniez une bride et une selle
Qui soient des plus grandes ainsi que
des plus belles. »
Cette proposition obtint leur
consentement.
Pommelé fut ferré en deux jours
adroitement
Et de telle sorte qu’il faisait
jusqu’aux nues
Voler des rocs fort lourds au-delà de la
vue.
Sa bride et sa selle étaient faites en
or.
« Mon maître, le palais du roi se
trouve au nord,
Dit à Kilian cette étrange créature,
Il me faut un logis et de la nourriture,
Faites que je les aie. » Ils s’en
vont tous les deux.
Le roi les voit, à sa fenêtre ;
étonné d’eux,
Il s’écrie : « Quelle étrange
et belle monture,
Que je n’ai jamais vue dans mes
aventures ! »
Kilian lui demande : « Souffrez-vous
donc, mon roi,
Que votre serviteur réobtienne un emploi ? »
« Certainement », répond le
roi. « Donc je vous prie
De trouver pour Pommelé une grande écurie
Et de faire en sorte qu’il soit très
bien nourri. »
« Votre charmant cheval ne sera
point marri :
Pour lui seul il aura, si je le
commande,
Mon écurie la plus belle et la plus
grande,
Et mangera l’herbe fraîche cueillie pour
lui
Et la meilleure avoine, à l’aspect qui
reluit. »
[A SUIVRE]
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2187.
lundi 8 janvier 2018
Conte: Le terrible Pommelé (Partie III)
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