La symphonie du tourment
J’entends
parfois se déchirer mon âme
Comme la page d’un
vieux manuscrit,
Poussiéreux,
oublié, jamais compris,
Que finira par
embraser la flamme ;
J’entends
parfois mon cœur vaincu qui crie
Comme une onde
se brisant sur l’écueil,
Dans l’océan
plus sombre que le deuil,
Opprimé par la
tempête en furie ;
L’hiver hurle
dans mon esprit hagard
Qui détourne
dignement son regard,
Et mon corps,
comme une vaste blessure,
Fait entendre la
mélodie du sang,
Accablé par les
javelots puissants
Que le Destin
lance d’une main sûre.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
mardi 23 janvier 2018
La symphonie du tourment
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