mardi 23 janvier 2018

La symphonie du tourment

La symphonie du tourment

J’entends parfois se déchirer mon âme
Comme la page d’un vieux manuscrit,
Poussiéreux, oublié, jamais compris,
Que finira par embraser la flamme ;

J’entends parfois mon cœur vaincu qui crie
Comme une onde se brisant sur l’écueil,
Dans l’océan plus sombre que le deuil,
Opprimé par la tempête en furie ;

L’hiver hurle dans mon esprit hagard
Qui détourne dignement son regard,
Et mon corps, comme une vaste blessure,

Fait entendre la mélodie du sang,
Accablé par les javelots puissants
Que le Destin lance d’une main sûre.


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène 

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