CŒUR de verre
Mets ta tête sur
mon cœur encore,
Entends-tu
battre ce cœur qui t’adore,
Faiblement, tel
un ruisseau murmurant
Qui chante et s’en
va, dans les bois errant ?
Ce cœur aussi
frêle que la brise
Est de verre et
la tempête le brise,
Quand elle
gronde avec dévouement ;
Le vertige, ce
vaste secouement,
Le prend dans
ses gigantesques serres !
Mon cœur, hélas,
n’est point un cœur de pierre !
C’est un ciel
empli de nuages clairs,
C’est un jardin infini
et désert
Que rongent les
herbes parasites,
Sans fleurs, qu’aucun
humain ne visite,
Vaste et
dévasté, aride et ridé !
Tous les parfums
s’y sont suicidés !
Mon cœur est un
bois labyrinthique
Où l’on trouve
maints monstres antiques,
Maints satyres
hirsutes, maints démons
Qui, le soir,
chantent et dansent sur les monts,
Et des spectres
anciens et bizarres
Pourchassant des
nymphes qu’ils effarent.
Et ce cœur dont
la souffrance est la loi
Languit d’amour pour
un baiser de toi.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
dimanche 1 juillet 2018
Cœur de verre
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