LA mort dans l'avion
Dans l’avion qui
déploie ses deux grandes ailes
Dans l’azur
arrogant et presque artificiel,
Il contemple
comme les autres avec zèle
Le gouffre blanc
et bleu de l’insondable ciel.
Les nuages,
épais, légers et immobiles,
Semblent contempler
la muette immensité,
Le firmament
s’étend comme une grande ville,
Peuplée par les
spectres des mortelles cités,
Et notre
voyageur en rêvant s’étonne
De ne point voir
d’âmes ou de divinités
Et le char
rayonnant du Soleil qui rayonne
Qui erre ainsi
qu’un roi empli de vanité,
Il contemple le
ciel sans oiseaux et sans branches,
Allongé calmement
comme un éphèbe nu
Respirant une
fleur dans une chambre blanche
Et qui y pose
pour un artiste inconnu.
Ô vastes
délices, voluptés, merveilles !
Nuages et ondes,
hauteurs et profondeurs !
Le ciel est à
une mer à la mer pareille
Et dont les
flots semblent s’ouvrir comme des fleurs !
Tout à coup il
entend son pauvre cœur battre
Avec le même
bruit qu’un étrange tambour,
L’abondante
sueur couvre tout son être ;
Il est mort loin
de sa famille et ses amours.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
vendredi 22 juin 2018
La mort dans l'avion
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