LA fleur d'asphalte
Comme un mort
dans son cercueil,
La chétive fleur
en deuil
Se meurt
balafrée de rides,
Dans le pavé
aride.
Le soleil est si
lointain !
Elle lève, le
matin,
Sa tête
agonisante,
Petite mais
pesante,
Vers le
firmament radieux
Et fait de
sombres adieux
A son éphémère
vie
Qui sera bientôt
ravie !
Etre une fleur
de pavé !
Qui donc pour
elle a rêvé
Ce noir destin
bizarre ?
Tout ici-bas l’effare :
Les voitures,
les passants
Et ce grand
soleil lassant
Qui reluit sur
sa tête,
Les pluies et
les tempêtes !
Et en maudissant
son sort,
Elle voit
partout la mort
Déployer ses
deux ailes
S’appesantissant
sur elle.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
dimanche 24 juin 2018
La fleur d'asphalte
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