LA grisaille de l'âme
Parfois quand, l’hiver,
on se réveille
D’un sommeil
long et qu’on croit éternel,
Ne montrant
point sa lueur vermeille,
L’âme a la même
couleur que le ciel ;
Le cœur est
lourd comme ces nuages
Qui font pleurer
le firmament hagard
Et continuent à
faire leur voyage
En posant sur
nous de profonds regards ;
L’esprit est
sombre comme les nuées,
Ces fardeaux
ténébreux et aériens,
Et les pensées
par le vent remuées
Sont noires
comme l’orage qui vient !
Ô
incommensurable grisaille
Que celle qui
nous obscurcit le cœur
Et avec ses
ténèbres nous assaille
Ainsi qu’un
ennemi toujours vainqueur !
La jeunesse a
relui, le jour décline,
On ne voit plus
que quelques rares fleurs,
Et le soleil,
aussi loin que la Chine,
Ne reluit plus
sur nos vastes douleurs.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
mercredi 20 juin 2018
La grisaille de l'âme
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