LA mort dans l'appartement
Comme d’autres,
il rêvait de voir le monde
Et de s’envoler
au-dessus des ondes
Loin des mornes
rivages familiers
Sur des océans
vieux et oubliés ;
Il rêvait de
trouver la Gloire
Qui sourit dans
les ténèbres noires,
Montrant dans le
gouffre toutes ses dents,
Comme une beauté
dont les yeux ardents
Sont plus grands
que le soleil et la lune !
Pour plaire à la
volage Fortune
Qui chaque jour
a un bien-aimé,
Il portait comme
un fardeau parfumé
Empli de mille
fleurs pâles d’automne,
Sa vie qui
allait, aussi monotone
Que les
ruisseaux d’été aux flots d’airain.
Il voulait, du
Nouveau Monde souverain,
Régner, être
béni et sublime, être
De l’ailleurs
européen le maître,
Mais à mourir
loin des siens condamné,
Dans son petit
lit il s’endort fané
Ainsi qu’une
vieille fleur dans un vase
Que l’aile de la
Mort lentement embrase.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
vendredi 1 juin 2018
La mort dans l'appartement
Publié par
Mohamed Yosri Ben Hemdène
à
00:06
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