Le tribut
Combien de
rayons, de verdures,
De chants, de
parfums, de couleurs,
D’enchantements
et de douceurs
Devons-nous
rendre à la Nature,
La grande Nature
muette
Qui nous enivre
sans merci
Et dont le cœur
est endurci
Comme le cœur de
ses bêtes !
Ses coupes
pesantes sont pleines
De vin ainsi que
de poison,
Aussi troubles
que les saisons ;
Ô délices
inhumaines,
Ô satiété vaste
et mortelle !
Nous payons,
dans notre tombeau,
Le prix de tout
ce qui est beau,
Dans les
ténèbres éternelles
Rongés par mille
vers sombres,
Dans notre
lugubre sommeil
Privés des
rayons du soleil,
Couverts de
terre et couverts d’ombre !
Nos illusions
sont si chères !
Des épaves hier
pleines d’or,
C’est ce qui
reste du trésor
De nos radieuses
chimères.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2175.
samedi 2 juin 2018
Le Tribut
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